Vassula à Montreux, Suisse
samedi 17 septembre 2005
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La réunion organisée à Montreux l'après-midi du 17 septembre 2005 par l'association La vraie vie en Dieu - Suisse, pour permettre à Vassula de témoigner, a fait pratiquement salle comble : plus de 1'700 personnes de nos différentes Eglises - Orthodoxes, Protestants, Catholiques - ou agnostiques en recherche d'absolu, avaient pris place dans la grande salle du Centre de Congrès, dans une atmosphère de dignité et de recueillement.
Avant de témoigner, Vassula a été présentée, par le père René Laurentin : 

 

Chers soeurs, frères et amis,

Quand on m'a invité à venir ici le 17 septembre, je ne m'attendais pas à voir cette foule - même internationale - avec l'Allemagne, la France, en plus bien sûr des cantons suisses et j'en suis très impressionné ; et cela tient à ce que beaucoup d'entre vous ont lu - quelques fois, par hasard, Vassula - ce qu'elle reçoit, et cela a été pour eux une découverte ; Dieu était pour eux lointain, abstrait, on ne sait quoi ; puis ils découvraient que Dieu est vivant et, en lisant ces livres, où Vassula dialogue avec le Christ dans les moments privilégiés où elle a ce dialogue, ils ne se disaient pas : "ah ! elle a de la chance, c'est une privilégiée celle-là", mais ils comprenaient que ce dialogue d'amour de Dieu avec Vassula, c'est le dialogue qui les appelle, qui les attend et que cela leur était ouvert.

Et je pense que c'est bien ça, le charisme de Vassula, qu'elle n'est qu'un exemple ; elle reste simple, modeste, elle ne se met pas en avant ; elle cherche – voyez, un peu comme le prêtre à la Messe - à disparaître pour donner sa voix à Dieu. Et c'est cela, et c'est comme ça d'ailleurs que j'ai connu Vassula. Par hasard, des gens m'ont téléphoné : "on a lu Vassula, ça a changé notre vie" et ils m'ont expliqué en détail comment toute leur vie avait changé ; elle avait pris un sens, alors qu'avant, elle n'avait pas grand sens. Ils vivaient un peu comme des païens, voire un peu comme des animaux, et découvrirent une nouvelle dimension d'amour dans leur vie. Alors, ils m'ont dit : "vous qui êtes théologien, alors qu'est-ce que l'Eglise en pense ?" Moi je dis : "je ne connais pas"; et ils m'ont donné le numéro de téléphone et j'ai téléphoné, et elle est venue chez moi ; et je lui ai posé quelques questions quand même pour voir, parce que l'Eglise dit qu'il faut être prudent ‑ et c'est vrai, il faut être prudent, il faut discerner ‑ et ses réponses aux questions que je lui ai posées - c'était pas des questions pièges mais des vraies questions - m'ont toujours vraiment frappé. Je lui ai demandé : "combien de temps cela va durer, vos apparitions ?" Elle m'a dit : "j'ai une promesse, c'est pour toute ma vie". "Mais alors combien de temps ?" Alors c'était : "oh ! le plus vite possible, que cela finisse" - parce que ce contact avec Dieu - elle désire n'être qu'avec Dieu, comme tous les voyants que je connais.

Alors, qu'est-ce que je viens faire là, puisqu'au fond, il suffirait qu'elle vous parle puisqu'elle trouve le point de passage, elle trouve un écho dans vos cœurs, et les théologiens, c'est passablement rasant la plupart du temps, alors je m'en excuse. Eh ! bien, c'est quand même pour faire une certaine vérification que son message qu'elle reçoit, ce message vivant, concret, en image ‑ c'est-à-dire dans le style de la Bible pas dans le style des théologiens ‑, ça s'accorde quand même avec la doctrine de l'Eglise, dont le Pape et les évêques sont garants, ça s'accorde avec la doctrine de l'Eglise, et surtout ça s'accorde avec la Bible et, comme théologien, plus ça va, bien plus, ce que je dis en théologie, c'est plus près de la Bible et du même coup, c'est plus concret, plus vrai.

Alors, qu'est-ce que le message de Vassula - la Vraie Vie en Dieu - pourquoi ? parce que Dieu est Amour, c'est Sa vie. Et Il nous aime, et Il nous appelle à partager Sa vie. C'est quelque chose de très simple. Il a fallu près de 4'000 ans pour qu'on Le comprenne, surtout 2'000 ans pour qu'on Le comprenne progressivement. Il y avait une connaissance de Dieu. Les peuples, Dieu - comme le dit d'ailleurs Vassula - qui nous a créés (Il nous crée d'ailleurs en ce moment), s'il n'y avait pas de Dieu, nous n'existerions pas. Nous existons par Lui. Dieu seul existe par Lui-Même et nous nous existons parce que Dieu nous crée. Mais Il nous crée, alors vous allez dire : "mais, nous sommes dépendants de Dieu", non, on n'est pas dépendant, parce que Dieu nous crée libres, Il nous donne la même liberté qui est la Sienne, Il nous donne l'autonomie et même la possibilité de L'oublier, de Le négliger, même de Le combattre, comme les démons ou les hommes Le combattent. Donc, Dieu nous crée mais nous crée en respectant notre liberté.

Et alors, si on regarde les philosophes qui ont génialement - ce sont les philosophes grecs ‑ qui ont génialement découvert Dieu - eh ! bien, il y a Parménide d'abord ; il avait tout vu mais, dans une espèce de chose prophétique, de raisonnement qui était en même temps une inspiration prophétique, que Dieu était tout ; mais il ne distinguait pas Dieu du monde, mais vraiment tout était là ; et au bout de la ligne des grands philosophes grecs, Aristote a perçu qu'il y a un Dieu, il y a un Créateur ; le monde est fugitif, il n'existe pas par lui-même, alors, il y a un Etre, il faut bien qu'il y ait un Etre, par qui tout existe, le seul qui existe par Lui-Même. Et malgré tout, Il est Un nécessairement ; mais alors, cela l'a conduit à une espèce d'impasse parce qu'il dit quelque part dans un de ses écrits "Mais Dieu, c'est merveilleux", comme il dit, "l'acte pur", c'est-à-dire celui qui réunit tout ce qu'il y a de valeurs, de beauté, de bien, tout ce qu'il y a de mieux dans le monde. Tout cela est en Lui, et le reste, c'est des reflets de Dieu. Mais alors, avec sa logique philosophique, Dieu est un ; mais qu'est-ce que c'est que ce Dieu là ? Et est-ce qu'Il aime ? Est-ce que je serai capable de L'aimer ? Et si je L'aime, est-ce que cela Lui sert à quelque chose ? Alors là, la philosophie ne pouvait rien lui dire. Il fallait que Dieu parle.

Et alors, par ailleurs, un millénaire avant Aristote, Dieu a parlé et Il S'est exprimé à Moïse en lui disant (avant de libérer le peuple, justement toujours Dieu qui est la source de la liberté) : "Je Suis" et Moïse Lui dit : "moi, je dois faire un message mais le peuple ne va pas me croire. Quel est Ton nom ?" Alors, Il a donné Son nom : "Je Suis Celui qui suis". C'est-à-dire, Je suis tout l'Etre et, sous-entendu, la cause de toutes choses : Je suis le Créateur; et cela est exprimé en termes personnels : "Je Suis". Mais les philosophes grecs qui ont traduit la Bible ‑ enfin, les Juifs disciples d'Aristote qui ont traduit la Bible ‑ se sont dit "Je suis qui, Je suis", "celui qui suis". Vassula sait bien cela, en grec, cela n'est pas très bien, cela ne fait pas bien. Et alors, ils ont traduit en langage d'Aristote, "Je suis l'Etre". Alors, c'était dire l'essentiel. Un millénaire avant Aristote, la Bible disait : "Dieu, c'est l'Etre". Mais l'Etre, c'est un Dieu qui parle. C'est un Dieu qui dit : "Je". C'est un Dieu qui a pitié de Son peuple qui est esclave en Egypte et qui est sous les fouets des gardiens qui accélèrent pour qu'ils fabriquent des briques et Dieu vient libérer Son peuple par Moïse. Mais alors, en même temps, Il Se révèle. Et alors, ce "Je Suis Celui qui suis", cela exprime la transcendance de Dieu mais pas seulement Sa transcendance puisque ce Dieu, Il aime Son peuple, Il a pitié de chacun d'eux puisque, bientôt la Bible le dira, Il a créé l'homme à Son image, à Sa ressemblance.

Dieu n'est pas le tout autre comme disent des philosophes et des théologiens, Il est le tout proche. Quand Il a créé l'homme, Il a dit, selon les premières pages de la Bible, "créons l'homme à Notre image et à Notre ressemblance". Dieu dit "Nous" parce que Dieu n'est pas seul, Dieu n'est pas solitaire. Dieu est Amour. Il est trois Personnes, et c'est cela qui sera le dernier mot du Nouveau Testament. "Dieu est Amour". C'est cela la révélation, la confidence de Dieu. "Je ne suis pas le Dieu lointain, l'abstraction" qui fait peur aux philosophes, mais Il est Amour, c'est-à-dire que, de toute éternité, Dieu existe ; mais Il n'existe pas tout seul : il y a Dieu le Père, qui S'est révélé dans l'Ancien Testament, en premier, Dieu le Père, mais qui n'a jamais existé seul, qui ne S’est pas dit : "Ah ! je vais être Père un jour". Non, de toute éternité, Il engendre un Fils, un Fils, en qui Il Se met tout entier et qui ne fait qu'un avec Lui. Dieu, Son Fils est en Lui et Lui en Son Fils. Et le Père donne tout à l'identique à Son Fils et le Fils lui rend tout avec une éperdue reconnaissance (qui devrait être la nôtre pour la création que Dieu nous donne, la vie que Dieu nous donne). Et, en même temps, cet échange permanent du Père et du Fils, ce don total d'amour du Père au Fils et en retour du Fils au Père, c'est à l'intérieur d'Eux-Mêmes, leur amour, leur don mutuel, leur réciprocité, c'est l'Esprit Saint qui est à l'intérieur d'Eux-Mêmes, leur amour-même. Ce n'est pas un deuxième fils, non, c'est leur amour-même. Un peu comme dans un foyer, il y a deux choses qui grandissent, il y a les enfants (si vous avez le bonheur d'en avoir, et c'est une grande chose pour tous les parents) et puis, il y a aussi, à partir du premier moment où l'homme et la femme se sont connus, il y a en eux, il se forme - si ce sont deux "je" qui s'abordent l'un l'autre, mais progressivement -, il naît entre eux un "nous". Et le "nous" a de plus en plus de place ; et quand ils sont absents l'un et l'autre, cela reste un "nous". Et ils savent ce que l'autre ferait à leur place, sans que cela soit une dépendance, parce que c'est dans l'amour qu'ils subsistent. Alors, le problème est le suivant : Dieu est Amour. Il a tout créé par amour et Il invite les hommes à partager éternellement Son amour. On n'est pas des animaux, on n'est pas des bêtes qui vont finir après la petite durée de la vie humaine, on est appelé à la plénitude d'amour, à la plénitude de bonheur qui est celle de Dieu. Et alors, Dieu nous invite à cet amour, et c'est cela qu'il aurait fallu expliquer longuement.

Qu'est-ce que l'amour ? C'est le plus ambigu des termes, le plus confus, et dans les dialogues d'amour, pour des gens qui déclarent s'aimer, pour se marier, ou autres choses, "je t'aime", cela peut avoir les deux sens les plus opposés. Cela peut vouloir dire "je veux t'avoir", "je veux te posséder" ; parfois, "je veux te dominer" et, dans ce sens de l'amour désir, l'amour égoïste, cela va jusqu'aux violeurs tueurs qui violent par désir et puis tuent après la personne qu'ils ont violée. Cela montre le pire visage quand l'amour est renversé, retourné. Et puis, il y a aussi des cas où "je t'aime", cela veut dire "je veux ton bonheur, je veux ton bien, je veux que nous menions une même vie et je suis prêt à donner ma vie pour toi si c'était nécessaire" (comme d'ailleurs, des parents sont prêts à donner leur vie pour leurs enfants). Ce don se réalise ‑ et on le voit d'une façon émouvante ‑ lorsque l'un des deux vieillit et est malade prématurément. Si c'est un véritable amour, l'autre restera au lieu de s'en aller faire une autre vie avec quelqu'un d'autre. Alors, cela c'est l'image de l'amour de Dieu. De même que votre amour pour vos enfants, c'est l'image de l'amour de Dieu, car l'amour met sur un pied d'égalité. Vos enfants ne comptent pas moins pour vous que vous-mêmes. Au contraire, l'amour vous met à leur service et l'amour de Dieu le met à notre service. Tous les jours, mais on ne s'en rend pas compte, parce que nous vivons dans la foi, c'est-à-dire dans la nuit ; nous ne voyons pas Dieu. Même Vassula qui a des communications avec Dieu, elle voit d'une certaine façon, un peu filtrée ‑ et c'est très beau ‑, l'image du Père, du Fils et du Saint Esprit ; mais Dieu est au-delà de tout, et quand nous Le verrons, ce sera cette plénitude, cette plénitude de bonheur, d'amour, de connaissance. Alors, c'est cela que nous avons à apprendre dans la nuit d'ici-bas. Apprendre à aimer et le message de Dieu, c'est que si nous disons "j'aime Dieu" mais que nous n'aimons pas notre prochain, que nous n'allons pas à son service, cela ne veut rien dire. La Bible dit que si vous dites que vous aimez Dieu et que vous n'aimez pas votre prochain réellement, concrètement, eh ! bien, vous êtes un menteur. Et c'est par l'amour qu'on a pour les autres, dans votre famille, et puis autour de vous, que vous changerez votre vie, qu'au lieu que ce soit l'égoïsme naturel qui ramène tout à vous, ce sera le contraire, vous connaîtrez l'amour de Dieu qui fait que l'on se donne à l'autre. "Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir", disait Jésus. Alors, on apprend cela dans la vie et on l'apprend beaucoup dans la famille, qu'il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir. Et le Seigneur répète six fois dans la Bible "qui veut perdre sa vie la sauvera et qui veut sauver sa vie pour lui, la perdra". Car voyez-vous, on se retrouvera en plénitude dans l'amour quand l'amour de Dieu rassemblera toutes choses et vraiment, tout ce que nous avons pu désirer, le désir infini qui nous habite et sur lequel nous nous projetons, sur des petits riens successivement.

Eh ! bien, il y aura un jour cette plénitude. Mais en attendant, ici-bas, il faut le vivre quotidiennement, simplement, comme Vassula le vit. Elle n'est pas une personne exaltée ni compliquée. Elle a appris à le vivre dans sa famille, dans ses relations, avec ceux d'entre-vous qu'elle rencontre. Alors, voilà ce que la théologie dit, ce que la Bible dit, ce que dit le dernier message du Christ, en priant pour nous tous, "qu'il soit un comme Mon Père et Moi Nous sommes un, eux en Moi et Moi en eux, comme le Père est en Moi et Moi en Lui". C'est vers cette plénitude d'amour, c'est cela que nous avons à apprendre sur la terre quotidiennement.

 Père René Laurentin, Montreux 17 septembre 2005

 

Après cette introduction par le père René Laurentin, voici le témoignage de Vassula à Montreux, le 17 septembre 2005 : 

 

Parmi vous, il y en a beaucoup qui me connaissent déjà ; mais peut-être qu'il y a aussi des gens qui ne sont jamais venus dans les réunions et qui n'ont jamais lu la Vraie Vie en Dieu. Donc, avant d’entrer dans les messages et dans les raisons pour lesquelles Dieu parle de nos jours, je voudrais dire quelques mots sur mon passé.

Comme vous l'avez entendu, née en Egypte, j'ai été baptisée dans l’Eglise grecque-orthodoxe. J'ai vécu quinze ans en Egypte ; puis, ma famille s'est installée en Suisse, à Pully. (Plusieurs personnes de ma famille sont toujours ici). Entre-temps, j'ai beaucoup voyagé avec mon mari, et nous étions assez loin de Dieu, c'est-à-dire que l’on croyait en Dieu mais que nous ne pratiquions pas ; nous n'allions pas à l'église le dimanche et je n'y allais même pas aux fêtes de Pâques ou de Noël. Donc, j'avais vraiment un manque d'intérêt presque complet pour les affaires de Dieu, pour les choses spirituelles et tout ce qui concernait l'Eglise. Et nous savons que dans le monde, il y en a beaucoup qui sont encore à ce stade, qui ont apostasié, qui ne sont pas du tout intéressés à pratiquer leur religion et à revenir aux saints Sacrements de l'Eglise. Si vous me demandez pourquoi est-ce que j'étais ainsi, je ne sais pas, et les autres personnes qui sont comme cela (en-dehors de la religion), je crois qu'elles ne sauront pas vous répondre non plus.

 

C'était en 1985. Tout-à-coup, alors que je ne m'y attendais pas, j’ai été approchée par mon ange gardien ; l'approche de mon ange s'est manifestée d'une façon que l'on appelle vision intérieure ; et les paroles que j'entendais, c'est toujours intérieur. Cela s’appelle « locutions ». Ainsi, j'explique comment j'obtiens ces messages pour les gens qui ne connaissent pas. Alors que je ne m'attendais pas à voir intérieurement mon ange, ma première réaction fut d’être un peu choquée, mais du bon côté ; j'étais surprise. Et je dois vous dire aussi que ce n'était pas facile parce que, comme je n'étais pas en lien avec l'Eglise, je n'avais jamais entendu dire que Dieu nous parle maintenant, en notre temps.

Dieu n'a jamais changé et les paroles qu'Il donne à une personne s'appellent "prophétie" et c'est de la prophétie, lorsqu’on prend la parole de Dieu et qu’on la transmet aux autres. Je suis sous le commandement de Dieu d'être Son "écho" et de parler et de transmettre Son message. Mais Il m'a dit aussi qu'il ne faut pas imposer : ceux qui veulent écouter, qu'ils écoutent ; ceux qui ne veulent pas écouter, qu'ils n'écoutent pas.

Comme je l'ai dit auparavant, je ne savais pas que ces choses arrivaient de nos jours, et j'étais très étonnée. Quand j'obtenais le message, pendant le temps du message, je croyais à fond, parce que cela arrivait, j'entendais et je voyais intérieurement la vision. Par contre, lorsque c'était fini, que le message était terminé, et que j'allais faire autre chose, j'avais des doutes. Je disais : "non, c'est pas possible, Dieu ne peut pas parler comme cela, surtout à moi. Qui suis-je pour que je croie qu'Il me parle. Et il y a peut-être une explication que je ne trouve pas maintenant, mais peut-être qu'il y a une explication". Et toujours, je rejetais la possibilité que c'est Dieu. Il y avait toujours cette incertitude : "est-ce que c'est vrai ? est-ce que ce n'est pas vrai ?" Je n'avais personne non plus à qui demander si ces choses-là arrivent de nos jours.

Donc, c'était très difficile à "digérer" ‑ je peux dire le mot digérer ‑, cette approche de Dieu, jusqu'à ce que, beaucoup plus tard, je commençais à vraiment croire que c'était Dieu, parce que ma vie changeait. J'obtenais les messages et les gens qui lisaient changeaient aussi. Ensuite, il y a eu des experts, comme par exemple, l'abbé Laurentin, et des autres théologiens, qui ont étudié ces messages et ils voyaient que c'était une manifestation de Dieu. Voilà, je voulais vous montrer que je ne demandais pas ce charisme, que je n'ai jamais désiré ce charisme.

Et je voulais vous dire aussi que la première réunion publique a eu lieu ici en Suisse. Et cela s'est passé - vous savez, quand Dieu travaille, Il oeuvre d'une manière très simple ; Il ne fait pas de signes extraordinaires ; alors, il ne faut jamais s'attendre à voir des signes extraordinaires ; Il nous donne tous les jours des signes simples ; il faut les voir et voir la façon dont Il a fait une réunion publique ; parce qu'Il m'avait dit "ne cours pas avec les messages, ne va pas dire à n'importe qui, comme cela, que tu as des messages ; c'est Moi qui vais ouvrir les portes quand cela sera le moment et la personne qui va t'approcher et qui va t'inviter, sache que cette personne vient de Moi ; donc il faut accepter l'invitation". Et c'était comme cela, en Suisse, personne ne le savait, sauf ma famille la plus proche.

Et tout-à-coup, il y a eu une dame ‑ qui n'est plus avec nous mais qui est maintenant avec Jésus ‑, et elle était toute silencieuse, au début, quand nous allions ensemble pour quelques leçons bibliques (parce que cela m'intéressait de connaître les choses de la Bible). Alors, je ne sais comment, cette dame a su que j'avais ce charisme (donc que Dieu m'a approchée et me donne des messages). Alors, elle venue et m'a dit : "est-ce vous la dame de Pully ?" J'ai répondu "oui". "Celle qui reçoit des messages ?" J'ai dit "oui". "Est-ce que je peux venir pour que vous me parliez un peu, vous m'expliquiez, avec quelques amis". J'ai répondu "oui, vous pouvez venir". Elle m'a proposé une date. Puis elle est arrivée. Je pensais qu'il y aurait trois ou quatre personnes, mais elle était avec une trentaine de personnes ; je n'avais même pas de place pour les faire asseoir ; la plupart est restée debout. Et j'ai commencé à témoigner. C'était tout-à-fait au début ; c'était exactement trois ans après le début des messages. Donc pendant ces trois ans, le Seigneur m'approchait chaque moment libre que j'avais dans ma journée.

Mais sachez qu'avant cette manifestation de Dieu, j'avais rempli ma vie de choses extérieures, du monde : j'étais joueuse de tennis, presque fanatique. Quand on demandait où est Vassula, je me trouvais toujours au club. Je jouais beaucoup au tennis. Par hobby, j'étais également mannequin pour les vêtements, avec mes amies. Je faisais également beaucoup de peinture sur canevas. Donc ma journée était remplie des activités du monde. Après l'approche de Dieu, chaque chose a commencé à diminuer et Dieu m'enlevait une chose après l'autre, donc me détachait complètement de ce genre de choses pour obtenir Sa parole. Finalement, je me trouvais presque toute la journée en train d'écrire, parce qu'Il m'appelait presque tous les moments, quelques fois trois heures, six heures, jusqu'à neuf heures par jour.

Pendant ces trois ans, quelques fois je disais : "mais, qui va lire tout cela ? mais qui va croire, en nos jours, tous ces messages que Tu me donnes ? ils vont finir dans un tiroir et pleins de poussière !" "Ah ! non", disait-Il, "J'ai béni ce message et il va être accompli et tu vas finir ta mission avec Moi". Alors, je n’aurais jamais pu m'imaginer que j'arriverais à travailler pour le Seigneur ‑ évangéliser ‑ pendant dix-sept ans, sans arrêt, jusqu'à devenir globe-trotter ‑ qui parcours le monde sans arrêt ‑, et je dis que j'habite plus dans les avions que chez moi. Je suis tout le temps en train de voyager parce qu'il y a tant d'appels, par différentes églises également, comme vous l’avez entendu dans la présentation.

Je disais que Dieu donne des petits signes. Alors, cela a commencé par cette dame. Et quand j'ai témoigné devant ces trente personnes, une autre dame a dit : "non, ce n'est pas pour nous seulement ; il faut faire une réunion publique". Et cette dame a réuni 300 personnes pour la première fois, en Suisse. Comme je n'avais jamais parlé en public des affaires de Dieu, j'avais quand même le trac. Je suis allée dans une église à côté et j'ai demandé au Christ qu'Il m'aide parce que j'ai dit que je n'avais jamais parlé en public des affaires de Dieu et, d'ailleurs, je n'ai pas choisi de le faire. Je Lui ai dit : "je n'ai jamais choisi cette voie, alors, s'il-Te-plaît, aide-moi, enlève-moi ce trac pour que je ne T'embarrasse pas et que je ne m'embarrasse pas aussi". J'ai quitté l'église et suis entrée dans cette salle. J'avais demandé à ma cousine (qui est là d'ailleurs) d'être au premier rang ; comme cela je la regardais et je n'avais pas le trac. Lorsque je suis entrée, tout-à-coup, j'ai senti une paix qui venait sur moi, incroyable, une sûreté de moi-même. Je pensais que même si je parlais devant 100 théologiens, j'étais sûre de ce que j'allais dire, parce que tout ce que j'ai obtenu, cela vient de la Bouche du Seigneur et je n'ai plus eu le trac, jamais : je n'ai jamais eu le trac. Même quand il y avait la radio directe, avec des questions un peu épicées, mes réponses étaient aussi épicées. Je voulais simplement vous donner un aperçu de comment tout cela a commencé.

 

Dieu S'est toujours manifesté et quand il y a, par exemple, des objections, que je suis une femme et que Dieu ne peut pas parler à travers une femme, je dis "mais n'oubliez pas que dans l'Ancien Testament, Il a parlé à travers un âne" [Nb 22.28-30]. Dieu S'est toujours manifesté, et Il donne toujours la parole qui est la prophétie. Et le symbole, c'est qu'Elie n'a jamais été mort mais a été élevé au ciel, et cela symbolise que la prophétie ne va jamais mourir. C'est le symbole que la prophétie va continuer et que Dieu va parler quand Il veut, et à qui Il veut. Dieu S'est toujours manifesté à l'humanité, non pour nous donner quelque chose de nouveau, mais pour rappeler tout ce qu'Il nous a donné, donc si vous voulez, c'est comme les enseignements de la Bible, mais avec des paroles que nous comprenons. Il nous rappelle Sa Parole, Il nous rappelle nos fondations et Dieu ne va jamais cesser de S'exprimer dans notre vie et continuer à nous appeler, parce que c'est un appel. Et comme vous êtes ici maintenant, je vais vous dire aussi que ce n'est pas un hasard, ce n'est pas  par hasard et par chance que vous êtes ici. Les mots "chance", "hasard", le Seigneur m'a dit qu'ils n'existent pas dans Son dictionnaire. Il nous invite donc tous à entrer dans la vraie et unique Connaissance de Sa Déité. La Connaissance de Le connaître et de Le comprendre, parce que le plus grand trésor que nous pouvons obtenir dans notre vie spirituelle, c'est de connaître et comprendre Dieu.

Dieu Se rend connaissable à l'homme sans perdre Sa transcendance. La vision que nous aurons de Dieu dans le ciel sera dans Sa plénitude un jour ; mais notre Créateur rend possible pour nous Ses créatures, d'avoir déjà une vision de Lui et une union avec Lui alors que nous sommes encore ici sur la terre. Donc, ce n'est pas impossible d'avoir cette vision de Dieu pendant que l'on est ici. Je vais vous expliquer plus tard, dans ces messages-là, comment sont les pas pour obtenir cette vision.

Chacun de nous est appelé à devenir un vivant autel pour Dieu. Le Seigneur a dit dans un message :  "…en ces temps de Grâce, Je viens avec Miséricorde, et Je M'adresse à vous en poésie. Mes paroles que Je prononce sont religion et vertu. De l'huile de l'allégresse, Je oins tous ceux qui M'approchent, les scellant sur leur front. C'est Mon approche auprès de vous tous en ces temps ; Mon approche est Rédemption, Aide Salvatrice, Miséricorde. Si seulement vous réalisiez ce que Je vous offre, vous ne resteriez pas simplement là, vous ouvririez la porte de votre coeur et vous M'accueilleriez…" (21.05.2001)

Dieu n'a jamais changé ; Il S'est toujours manifesté lorsque c'était nécessaire pour parler à Son peuple de manières nombreuses et variées.

Chers amis, le Christ est en train de frapper à la porte de notre coeur. Il est présent et vivant, mais beaucoup parlent de Lui comme s'Il était encore enseveli dans le Sépulcre. Si l'on n'est pas proche de Dieu, c'est parce qu'on L'a intellectualisé, on en a fait une image qui n'est pas vivante. Et pourquoi cela ? Comment cela s'est-il passé ? Parce qu'il y a, dans ce monde, une apostasie généralisée. Et au sujet de cette apostasie, le Seigneur  nous enseigne aussi [dans la Vraie Vie en Dieu] quelques passages de la Bible qui sont actuels. Et quand le Seigneur nous enseigne des passages de la Bible, Il ne prend pas un passage, par exemple du livre de Daniel, et Il explique, mais Il prend des passages de certains livres, en les mettant ensemble pour avoir une explication complète. Un théologien m'a expliqué que cela s'appelle "lectio divina". Et j'avais demandé quand même, parce que je ne connais pas le latin, ce que signifie "lectio divina" et il m'a dit que "lectio divina" cela veut dire rapprocher des passages [de la Bible] afin d’expliquer tout ce que le Seigneur veut dire, de manière complète.

Alors, dans le message de la Vraie Vie en Dieu également, le Seigneur nous enseigne à mieux comprendre la Bible. Et dans la Bible, il y a le passage d'Ezéchiel 28 et aussi 2 Thes., chap. 2. En les mettant ensemble, nous comprenons que ces temps-là étaient prévus. Donc, ils étaient annoncés, les derniers temps qu'on appelle, la fin des temps, mais qui n'est pas la fin du monde. C'est la fin d'un temps. Un temps où il y aura une grande apostasie généralisée et l'homme deviendra rebelle envers Dieu et en plus, il va se prendre pour Dieu, faisant sa loi et s'asseoir sur le Trône de Dieu et jouer Dieu, le rôle de Dieu. Ezéchiel le dit ainsi que St Paul. Mais le Christ, quand il y a une apostasie comme cela, ne va pas ne pas réagir, Il réagit tout de suite et Se manifeste. Alors le Christ va fracasser cette fausse image que nous avons faite de Lui. Déjà, Il la fracasse et tous les démons se déchaînent. Le Christ va renverser chaque bloc que ces apostats ont posé sur Son chemin, et Il leur demandera des comptes, en leur faisant payer chaque minute de léthargie, chaque attitude arrogante, chaque orgueil, à moins qu'Il entende d'eux un cri de repentir. Notre Seigneur nous demande de prier pour ces âmes qui croient tout connaître mais en réalité ne connaissent rien.

Alors, que fait le Seigneur ? Il envoie Son Esprit Saint comme jamais auparavant. Il y a le Pape Jean XXIII qui priait pour l'Unité mais il demandait en même temps une nouvelle Pentecôte pour renouveler Sa création, la création de Dieu. Alors, il priait pour ce renouveau. Aujourd'hui, nous pouvons facilement dire que cette manifestation de Dieu est Sa Visitation et on peut aussi l'appeler "Baptême par le Feu", "Baptême du Saint Esprit", ou "Jour du Seigneur", ou "nouvelle Pentecôte". Ainsi, il y a plusieurs noms pour exprimer le Feu de l'Esprit Saint qui renouvellera la création.

Quand le Seigneur parlait de la nouvelle Pentecôte, je ne comprenais rien. Il me disait cela, mais Il ne m'expliquait pas. Et j'ai appris, avec le Seigneur, qu'il ne faut pas poser de questions quand Il ne veut pas m'expliquer, parce que c'est inutile. Alors, je n'ai jamais demandé et je ne pouvais pas expliquer aux gens non plus ce que c'est, lorsqu'Il dit "la nouvelle Pentecôte", "la seconde Pentecôte", "le Jour du Seigneur" et tout cela. Et tout-à-coup, alors que je ne m'y attendais pas, Il m'a fait comprendre, mais pas par paroles. Parce que des fois, j'obtiens des locutions et parfois, j'obtiens une lumière dans l'intellect, donc infusée par Dieu dans mon intellect ; et je peux comprendre ce qu'Il veut dire ; c'est comme si Sa pensée, ce qu'Il veut me transmettre se place sur mon esprit et je comprends ce qu'Il veut dire, sans parole. Alors, cela s'appelle une lumière sur l'intellect.

Alors, j'ai compris et j'ai dit : "mais cela a déjà commencé, la nouvelle Pentecôte, elle est déjà là, elle a commencé, c'est-à-dire, elle n'est pas en pleine force mais elle a déjà commencé". Et qu'est-ce que c'est ? C'est ce que l'on a expérimenté - et je suis sûre que tout le monde a expérimenté - une soif de Dieu. Il y a quelque chose qui se passe, que ces gens-là qui étaient loin de Dieu, quand même, ils commencent avoir une soif de Dieu. Quelqu'un qui était mort spirituellement, tout-à-coup, est élevé par le Feu de l'Esprit Saint parce qu'Il souffle un souffle de résurrection dans cette âme. Il la met en feu et elle se lève de sa mort spirituelle, elle devient comme la Samaritaine, avec les mains levées, en criant qu'elle a rencontré Dieu. Elle a même goûté la douceur de Dieu. Elle devient un apôtre, un apôtre de Dieu, et elle témoigne.

Mais les apôtres des derniers temps, le Seigneur nous dit que ce ne sont pas seulement ceux qui parlent et qui prêchent mais les apôtres de Dieu ce sont ceux qui ont un feu qui brûle en eux, comme une "nouvelle Pentecôte" et qui veulent faire connaître Dieu à tout le monde. Alors, les gens qui ont organisé cette réunion sont des apôtres. Les gens qui chantent et par leurs chants veulent témoigner de Dieu, ce sont des apôtres. Ils veulent aussi que tout le monde goûte la douceur de Dieu, parce que c'est une chose extraordinaire, quand on commence à goûter la douceur de Dieu, et à devenir intime avec Dieu.

Il faut être vraiment aveugle ‑ ou vouloir être aveugle ‑ pour ne pas voir les signes des temps. Alors, le Seigneur nous dit aussi "il ne faut pas oublier Ma Présence", parce qu'Il est là, même avec des petits signes, ou bien vous Le sentez dans votre coeur. Il nous a donné une petite méditation pour ne pas L'oublier. Je parle par expérience, par les expériences que j'ai eues avec le Seigneur qui m'enseignait tous les jours au début, avec des choses très simples. Par exemple, il veut que nous disions "nous". Il ne veut pas, par exemple, lorsqu'on va partir d'ici, que l'on dise "il faut que je rentre chez moi, je dois prendre ma voiture et rentrer, je dois rencontrer quelqu'un, je... je... je..." non, "nous" ; "nous" ‑ c'est-à-dire, "Seigneur, Toi et moi –" ; "nous" allons partir, "nous" allons rencontrer cette personne", etc. Le "nous", c'est très important et si simple. Et si on le fait comme méditation tous les jours, on se lève, on commence notre journée, on dit "nous", "Seigneur, nous devons faire vite parce que nous sommes en retard ; nous devons aller au travail". C'est le "nous", tellement important et qui délecte le Seigneur. Il aime, Il aime quand on Lui parle dans notre coeur. Cela devient une prière incessante, pendant toute la journée, sans effort.

Et comment m'a-t-Il enseigné ce "nous" ? Voilà une petite chose qui n'est pas importante mais qui m'a fait connaître qu'Il est toujours avec nous. C'était un matin, alors qu'Il m'avait appelée pour prendre la dictée et pendant que je prenais la dictée un peu de temps a passé, plus d'une heure et j'avais mis dans le four quelque chose à rôtir. Et après une heure, je savais que si on le laissait, cela allait devenir cendres. A ce moment-là, j'ai réagi et le Seigneur l'a vu et Il m'a dit "qu'y a-t-il ?" (comme s'Il ne le savait pas). "Qu'y a-t-il ?" ‑ "mais Seigneur, j'ai mis quelque chose dans le four et si je le laisse, cela va brûler" Alors, Il a dit "mais, qu'est-ce que nous attendons ? Allons-y, allons éteindre le four." Et quand nous sommes revenus, Il m'a donné la suite du message à terminer et Il m'a dit "n'oublie pas d'utiliser le mot "nous" parce que tu n'es jamais seule". Nous ne sommes jamais seuls, nous sommes ensemble.

Il y a beaucoup de petites histoires comme cela.

Je vais vous dire encore comment Il m'a enseigné sur l'Eucharistie. Un jour, Il m'appelle, et c'était un moment juste avant midi, j'avais faim. Il dit : "as-tu faim ?" Alors, j'ai dit : "ah ! oui, Seigneur, oui, en effet, j'ai faim". Alors, Il me répond, très majestueux "aie toujours faim pour Mon Pain". Je lui dis "mais Seigneur, je parlais de l'autre pain" et Il m'a dit "Je sais, mais qu'est-ce qui est le plus important, ton pain ou le Mien ?" Alors, j'ai dit : "les deux". Et Il m'a dit : "ton pain ne va pas durer pour toujours, mais le Mien est pour toujours".

Une autre fois, Il m'a appris combien Il aime que l'on bénisse la nourriture. Je ne bénissais jamais la nourriture. Il m'est apparu à un moment où j'avais préparé quelque chose à manger et j'étais seule. J'étais sur le balcon à Pully, c'était un belle journée, et je commençais à manger. Tout-à-coup, je Le vois, assis, en train de me regarder et j'étais un peu embarrassée. Il me dit, après un moment "c’est bon ?" Je Lui dis "oui, Seigneur, c'est bon". Alors, Il me dit : "ne veux-tu pas que Je le bénisse ?" J'ai dit "oui". Et Il a béni le repas et Il est resté jusqu'à la fin. J'ai compris ce qu'Il voulait, Il voulait que je Le remercie de ce qu'Il m'a donné. C'est ainsi qu'Il m'a appris à bénir le repas.

Le Seigneur est toujours comme cela, simple, mais nous, nous L'avons tellement compliqué que nous avons perdu cette essence de simplicité, cette douceur du Seigneur. Il nous paraît toujours éloigné parce que nous ne Le connaissons pas.

Une autre petite histoire, avant que je passe au message sur l'Unité, parce que cela est important. Nous sommes ici pour entendre les messages de l'Unité pour les églises. Une fois encore, Jésus m'a appelée, c'était pour apprendre à être uni avec Lui, être un avec Lui. Il m'a donné plusieurs messages comment nous devenons un avec le Seigneur. Un jour (c'était en Grèce), je méditais avec Lui, le matin ; je parlais et je devais rencontrer ma soeur et, quand je devais partir, je Lui dis "nous allons rencontrer ma soeur". "Nous" avons pris le bus. Le contrôleur vient vers moi pour me donner mon billet ; je prends le billet et je regarde à côté de moi et je dis à Jésus "tu vois, je l'ai bien eu : j'ai pris un seul ticket, alors que nous sommes deux". Et Il m'a dit "c'est faux" ; Il était tout étonné ; Il m'a dit "ne sommes-nous pas un ? nous sommes un ! donc, nous avons besoin d'un seul billet".

 

Aujourd'hui, l'Esprit Saint nous appelle à l'Unité. L'esprit prophétique, aujourd'hui, nous pousse vers la réconciliation et l'Unité afin que nous mettions en pratique les paroles de l'Ecriture "c'est à l'amour qu'ils ont les uns pour les autres que vous saurez qu'ils viennent de Moi". Nous devons réaliser que nous vivons en un temps de grâce et de miséricorde, alors que le Saint Esprit nous renouvelle en même temps. Le Seigneur dit : "Je renouvelle Ma création, c'est le commencement de ce renouveau. C'est Mon passage parmi les tombes, parmi ce vaste cimetière. Mon passage transformera les tombes en glorieuses cathédrales, avec le Feu de Mon Amour en elles."

Comme je l'ai dit, c'est la Visitation de notre Seigneur parmi nous. Si quelqu'un demande "comment saurons-nous que c'est Sa Visitation ?" La réponse est "par les signes de la Puissante Présence de Dieu, par la joie et la paix qu'obtient notre âme, par la tranquillité dans laquelle Il repose notre âme, par la soif de Dieu qu'Il a insufflée dans notre âme, par les amoureux délices et consolations qu'Il donne à l'âme, par le désir de Le servir et de servir notre prochain, en bref, par la transfiguration de notre âme". Au début, quand j'étais très étonnée que ce soit moi - une personne qui n'a jamais prié - que Dieu a approchée, je Lui ai posé la question "pourquoi viens-Tu à moi pour me parler et Tu ne vas pas plutôt à une religieuse carmélite qui T'aime et qui prie tout le temps. Pourquoi viens-Tu à une personne comme moi ?" Alors, Il a dit "ne savais-tu pas que la misère M'attire. A travers ta misère, Je montrerai Ma Miséricorde au monde. Meurs à toi-même afin que Mon Esprit Saint puisse respirer en toi." Quand je Lui ai dit "mais, je ne sais rien de tout cela", Il m'a dit "reste un rien, sois nulle. Dans ton rien, dans ta nullité, on va voir Ma Gloire, Mon Autorité et que Je Suis". Dieu nous demande de mourir à soi-même et je vais vous lire des passages pour que vous compreniez exactement comment avancer pour mourir à soi-même et se vider complètement pour que l'Esprit Saint nous envahisse. Mais, comme je l'ai dit auparavant, j'aimerais partager avec vous quelques passages de ce que le Seigneur nous dit pour l'Unité. C'est Son plus grand désir que l'Eglise soit une, dans le coeur.

Voici ce qu'Il dit, ce sont Ses paroles : "Aujourd'hui, il y a une division dans Mon Eglise comme jamais auparavant. Comme Caïn et Abel, frères, cependant différents l'un de l'autre. Un seul sang, cependant différents. L'un était sincère, l'autre ne l'était pas. L'un était bien disposé, l'autre était mal disposé et Me déplaisait. L'un était fidèle et dévoué, l'autre traître et rebelle. Tels sont aujourd'hui les membres de Mon Eglise. J'en ai deux sortes : les uns dévoués, les autres rebelles. Mon Eglise est divisée". (cf. 21.9.1990)

Le Seigneur nous dit que notre division est vraiment un péché grave donc peut-être que notre division ne vient pas de nous mais peut-être de nos ancêtres. Mais en gardant cette division, c'est un péché qui est continuel. Notre obstination et notre orgueil ne correspondent pas à l'Esprit de notre Seigneur. Notre intolérance les uns envers les autres est aussi une abomination aux Yeux de Dieu. Le Seigneur dit "toutes ces choses prouvent que l'amour manque". Ce n'est que par une profonde métanoïa, qui veut dire repentir, que l'on obtient les fruits de l'amour qui nous mèneront dans le chemin de la réconciliation. Par le repentir, l'on peut renaître et connaître un changement de l'intérieur. Aussi, c'est dans la conversion de notre coeur que le Saint Esprit nous mène à l'Unité. Le Seigneur nous dit que "la clef de l'Unité est l'humilité et l'amour". Sans cette clef, l'Unité ne peut pas venir. Donc cela veut dire que l'amour manque et un peu aussi l'humilité. Et c'est sur cette base, cette fondation où se construira l'Unité, les fondations seront l'humilité et l'amour. L'Unité viendra lorsque nous utiliserons la clef, comme je vous l'ai dit, l'humilité et l'amour et si nous utilisons cette clef, l'Unité triomphera de notre division qui est un péché. L'Unité viendra lorsque nous commencerons vraiment à aimer Jésus Christ. Cela est très important à savoir, parce que notre amour en Dieu n'est pas assez fort. L'Unité viendra lorsque nous mourrons à nous-mêmes. L'Unité viendra lorsque nous abaisserons nos voix pour écouter la Voix du Christ et faire Sa Volonté. L'Unité viendra lorsque nous abaisserons nos têtes et que nous permettrons à la Tête du Christ d'être vue. L'Unité viendra lorsque nous commencerons à rechercher les intérêts du Christ et non les nôtres. Le Seigneur nous a dit au début "baissez votre voix afin que vous entendiez Ma Voix. Baissez votre tête afin que l'on puisse voir Ma Tête. Abaissez-vous complètement afin que Je puisse vous élever" (cf. 11.9.1991; 7.10.1991; 15.6.1995). Alors, c'est notre ego qui doit être annihilé complètement.

Le Seigneur dit dans un autre message : "Jadis, vous viviez dans l'humilité, la simplicité et un amour illimité avec une riche nourriture couvrant votre table. Oui, la grandeur de Mon Eglise dépassait tout et toute créature vivante parce que l'Eucharistie faisait la vie de Mon Eglise. Si aujourd'hui, Mon Eglise manque d'éclat, c'est parce que beaucoup de Mes églises ont aboli Mon Sacrifice Perpétuel". (25.11.1991)

Il y a beaucoup de plaintes du Seigneur, dans les messages sur l'Unité. Il dit par exemple : "vous parlez de l'Esprit mais vous n'agissez pas dans l'Esprit. Dis à Mon Peuple que Je ne veux pas d'administrateurs dans Ma Maison. Ils ne seront pas justifiés en Mon Jour parce que ce sont ceux-là mêmes qui ont industrialisé Ma Maison. Je vous ai envoyé Mon Esprit vivre dans vos coeurs. C'est pourquoi, l'Esprit qui vit en vous vous montrera que Mon Eglise sera reconstruite à l'intérieur de vos coeurs et que vous vous reconnaîtrez les uns les autres dans vos coeurs, comme vos frères. Apprenez que Mon Sacré Coeur attend de vous la charité, la générosité, la prière et un esprit de réconciliation et que vous vous aimiez les uns les autres comme Je vous aime. Entendrai-Je de vous votre cri de capitulation et de repentir ?" (14.10.1991)

Je ne vais pas poursuivre plus loin sur les messages de l'Unité mais je vais vous lire le premier message que j'ai eu sur l'Unité, quand j'ai eu la vision, la vision de trois barres raides, comme si c'était des barres en fer, proches l'une de l'autre. Cela, c'était tout-à-fait au début des messages, après les messages qui m'ont rapprochées de Dieu. Déjà là, Il a commencé à changer de ton et m'a montré les églises. Il m'a donné cette vision et quand j'ai compris que cette vision montrait l'église orthodoxe, catholique et protestante, c'était les trois barres, je ne voulais pas vraiment me mêler avec les affaires de l'Eglise. Alors, je voulais m'échapper et comme Jonas avait pris le bateau, j'ai pris la voiture et je suis sortie de la maison après cette vision parce que cela m'effrayait. Pour oublier cette vision, je suis partie au marché ; c'était au Bengladesh où il y a beaucoup de monde. Mais lorsque le Seigneur donne une vision, elle ne peut pas disparaître. Elle est là, même si vous fermez les yeux, elle ne peut pas disparaître, parce que c'est une vision intérieure. Au moment où je paniquais parce que j'étais mêlée aux affaires que le Seigneur voulait me montrer dans l'Eglise, j'ai entendu Sa Voix qui disait : "élève, relève-toi, tu es tombée, j'aimerais que tu soulèves la Croix de l'Unité mais Je veux la partager avec toi". Je suis rentrée à la maison, et Il m'a fait dessiner les trois barres que vous trouvez dans les livres. J'ai dessiné les trois barres et Il m'a demandé : "comment peut-on faire pour que les têtes de ces barres se joignent à moins qu'ils plient en humilité et en amour". Donc, ils ne doivent plus être raides mais il faut qu'ils plient en humilité et dans l'amour.

C'était au début, Il montrait qu'Il n'était pas content de cette division que nous avons et surtout la date de Pâques. Là, malheureusement, nous sommes toujours divisés pour la date de Pâques. L'année passée, les Orthodoxes avaient un mois de différence avec les Catholiques. Pendant que l'Eglise catholique annonçait la Résurrection, nous (les Orthodoxes) nous rentrions dans la Passion. Le Seigneur dit que notre division scandalise le monde, scandalise le ciel. Ce n'est pas correct que nous tenions toujours cette division vivante. Le Seigneur a dit que ce n'est pas difficile d'unir la date de Pâques. Ce n'est pas si difficile, c'est pour cela qu'Il nous demande d'unifier la date de Pâques d'abord, et après, Il a promis que si nous faisons ce pas-là, unifiant la date de Pâques, Il a promis qu'Il enverra Son Saint Esprit en une telle force dans les coeurs du clergé qui travaillent pour l'Unité que ceux-ci vont s'unir. Ceci est l'entrée pour une Unité complète - c'est unifier la date de Pâques.

 

Durant les 6 ans que j'ai passés à Rome, j'ai eu l'occasion de dialoguer de temps en temps avec le Cardinal Kasper et Mgr Fortino, à la Congrégation pour l'Unité des chrétiens. Avant de quitter Rome, 16 jours avant, j'ai eu l'occasion de parler avec le Cardinal Kasper et je lui ai fait remarquer que le Seigneur veut vraiment que les dates de Pâques soit une. Je lui ai posé même la question s'il ne pouvait pas faire la célébration de Pâques avec les Orthodoxes, parce que c'est impossible que les Orthodoxes changent la date car il y a plusieurs obédiences. Ils vont encore plus se diviser. Le Cardinal Kasper m'a dit "oui, mais votre date est fausse". J'ai répondu "la vôtre également", parce que toutes les dates ne sont pas correctes mais il faut chercher la date correcte. Le Seigneur dit "ceci n'est pas important, pas autant important que d'être un". N'importe quelle date autour de Pâques peut convenir jusqu'à ce que l'on trouve la date correcte mais Il dit "soyez un dans la  Pâques, la plus grande fête, qui montre la Divinité du Christ, qui témoigne de la Résurrection".

Et le démon est là. Le démon ne veut pas, il piétine depuis le temps de la Résurrection et continue à piétiner la Divinité du Christ pour ne pas faire un Christ ressuscité donc Dieu Lui-Même qui est Dieu, ressuscité et divin. Le démon persécute Jésus jusqu'à maintenant pour diminuer la valeur de la Divinité du Christ. Quand nous savons que c'est le démon qui maintient cette division, et dans cette division aussi, l'Eglise est affaiblie. Elle est affaiblie à cause de cette division. Donc le Seigneur ne veut qu'une Eglise, c'est-à-dire dans le coeur, que nous soyons un, dans le coeur, et que nous ne fassions pas de différence. Je suis grecque-orthodoxe ; les grecs-orthodoxes ne connaissent pas la dévotion au Sacré Coeur mais Il vient à moi, une Orthodoxe, pour Se présenter comme le Sacré Coeur. Alors qui suis-je pour Lui dire : "Seigneur, vous savez, je suis Orthodoxe, donc, nous n'avons pas la dévotion au Sacré Coeur, c'est une dévotion catholique". Le Seigneur ne veut pas cela, ce n'est pas beau, cela scandalise. Etre chrétien et faire cette différence, mettre les choses qui sont tellement simples en leur donnant une importance devant nous pour bloquer le dialogue, pour bloquer l'Unité, ce n'est pas de Dieu. Lorsque l'on sait que cela ne vient pas de Dieu, il faut écraser le démon et faire cette Unité parce que cette Unité va consolider l'Eglise.

Vous savez que tous les deux ans, des pèlerinages sont organisés dans le cadre de la Vraie Vie en Dieu et nous invitons tous ceux qui le désirent à y participer. Il y a parfois 300 à 400 personnes qui viennent et le clergé de plusieurs églises, des Baptistes, des Luthériens, des Coptes, des Arméniens, se joignent à nous ; il y a parfois 75 à 85 personnes du clergé. Quand ils viennent, ils sont un peu timides ; l'un ne connaît pas l'autre et ils ne savent pas toujours pourquoi ils sont là. Mais c'est le Seigneur qui les attire et nous vivons un dialogue vivant, c'est-à-dire, ce n'est pas un dialogue autour d'une table, quand on parle de l'Unité avec des documents et après une heure ou deux, on rentre chez soi et c'est fini, peut-être nous avons avancé un petit peu, peut-être, nous n'avons pas avancé du tout.  Mais ce dialogue de vie - c'est un dialogue que nous vivons tous les jours ensemble. Nous prions ensemble, nous mangeons ensemble, nous voyageons ensemble, nous nous réjouissons ensemble, nous partageons. Alors tout cela débloque. Tout-à-coup, nous nous sentons comme un. Il n'y a pas de différence, nous prions ensemble, nous célébrons la Messe ensemble. Alors, quand ils retournent chez eux, ils sont en feu pour aller témoigner de ce qu'ils ont vécu vraiment l'Unité, mais en action, pas seulement en paroles. Il faut avancer.

 

Maintenant, je vais prendre un autre sujet parce que j'aimerais que vous connaissiez en général les derniers messages. Notre Seigneur dit : que nos coeurs (quand Il nous crée) depuis le commencement, ont été créés d'une manière parfaite parce que ce qu'ils contenaient (nos coeurs) est du pur amour. Ils contenaient la Présence de Dieu. Donc le coeur créé est rempli de Dieu. Dieu habite dans le coeur.
Le Seigneur dit : "Votre coeur a été créé par Notre Amour Sublime pour qu'il nous retourne cet amour. Votre coeur depuis le commencement est rempli uniquement de Notre Présence." (Donc, il ne contient aucun mal, il ne contient que Dieu seul, il est pur) "Il est créé d'une manière tellement ineffable qu'il devrait être capable de maintenir tout l'amour sublime et la douceur de Notre Présence mais si des épines et des ronces le percent, comme une citerne perforée, il perdra son contenu. Les épines sont les soucis du monde et le leurre des richesses qui peuvent perforer le coeur et l'assécher de la source qui donne la vie. (Odes de la Sainte Trinité, 3.2.2003) Il sera comme une citerne fêlée qui perd continuellement son contenu, ne le retenant jamais et peu importe combien on la remplit, elle s'assèchera toujours et restera vide. Un tel coeur est finalement privé de cette joie connue de Mes saints car par le manque de foi et par la préférence donnée aux indulgences terrestres, et aux substances luxurieuses plutôt qu'à Ma richesse spirituelle". (Odes de la Sainte Trinité, 3.2.2003)

Ainsi, le Seigneur Se donne Lui-Même à nous, sans compter, nous sanctifiant et nous préparant pour la vie éternelle, nous enrobant du rayonnement de l'immortalité et nous rendant fervents pour L'adorer. Mais le monde aujourd'hui, dit le Seigneur, refuse la Gloire de Dieu et préfère vivre comme s'il n'y avait pas de Dieu car le monde n'accorde aucune attention aux Lois de Dieu ainsi qu'à Ses préceptes. Le monde refuse de rendre gloire à Dieu et, au lieu de cela, se glorifie lui-même, jouant au Dieu (se prenant pour Dieu).

Les gens accordent plus de temps aux satisfactions terrestres qu'à être avec Dieu et accepter Son divin Amour. Nous vivons une époque où le bien est transformé en mal. Nous vivons en un temps où le monde est devenu glacial face à l'amour de Dieu mais se donne entièrement à l'impiété et au matérialisme, faisant un dieu de tout ce qui est matériel.

Notre Seigneur dit :  "... faites-Moi plaisir en changeant votre vie. Heureux l'homme qui médite sur ce que Je lui offre aujourd'hui, étudie son coeur et examine son âme, car Je l'élèverai. Heureux [ceux] qui viennent à Moi comme le publicain (Lc 18.9-14) admettant leur culpabilité car, dans ces coeurs, Ma Parole prendra racine et prospérera. Je retirerai alors le voile de leurs yeux pour qu'ils puissent voir et comprendre avec leur coeur que tout ce dont J'ai besoin c'est d'Amour, d'Amour et d'Adoration. [...] Tout ce que Je demande, bien-aimés, est l'amour dans la sainteté. Je suis à la recherche de votre coeur. [...] L'Amour vous attend ; venez M'adorer... (3.6.1989)

 

Je voudrais encore vous parler de différentes choses que le Seigneur nous enseigne.

Lorsque nous prions le Notre Père, nous Lui demandons qu'Il nous pardonne, comme nous pardonnons aux autres. Le Seigneur dit qu'une personne qui n'a pas beaucoup d'amour envers son prochain et envers Dieu, c'est parce que ses péchés n'ont pas été pardonnés par Dieu. Cette personne a été peu pardonnée parce qu'elle-même n'a pas pardonné aux autres. Alors, lorsque nous pardonnons, Dieu nous pardonne. Lorsque Dieu nous pardonne, notre coeur se remplit d'amour. Quand on a beaucoup d'amour, c'est parce que nous avons été pardonnés. Donc, le pardon est très important.

Voici un message : "Viens à Moi et prolonge ton regard sur Ma Sainte Face afin que tu puisses comprendre pleinement que tu es héritière (ou héritier) conjoint(e) avec Moi, uni(e) à Moi et en Moi. Reçois plus de Moi pour Me permettre de recevoir plus de toi. Mon désir est de te donner plus de Moi-Même afin que tu puisses Me donner plus de toi-même. De cette manière, J'obtiendrai tout ce qui M'appartient déjà." (Parce que tout ce qui est bon de nous vient de Dieu, cela ne vient pas de nous-mêmes. Alors, quand on se remplit de Sa bonté, Lui veut qu'on la retourne, donc c'est à Lui, cela Lui appartient déjà) "Par Mon Amour divin qui sera répandu en toi, tu seras déifiée, transfigurant ton âme, afin que Mon Père t'identifie à Moi au Jour du Jugement". (25.4.1999)

Nous sommes tous appelés à être un avec Dieu et nul n'en est privé. J'aimerais partager une petite histoire au sujet du "nous" - que nous sommes toujours ensemble et un. Une dame qui méditait beaucoup sur cette chose qui est très simple "nous", qui parlait tous les jours au Seigneur et qui devait aller rencontrer une personne, sortit de sa maison. Elle traversa la rue et puis, elle s'est rappelée qu'elle n'avait pas dit "nous" au Seigneur. Elle est retournée chez elle, a remonté les escaliers, a ouvert sa porte et elle a dit : "Seigneur, viens avec moi, nous sommes ensemble". Elle avait refait tout le chemin...

Quand le Seigneur donne une chose, Il la donne sans que nous demandions, c'est-à-dire, Il donne gratuitement. Il veut nous donner, Il est généreux.

Au début, la tâche de mon ange était de me rapprocher de Dieu. Et j'ai passé à travers des purifications de feu car dans mon état, je n'étais pas prête, et il me fallait une purification. L'ange me faisait voir les choses que j'avais faites, des choses dont Dieu était offensé. C'était affreux, parce que je voyais ces choses avec les Yeux de Dieu, ce n'était pas les yeux comme nous voyons nous, nos péchés, et les choses que nous faisons, qui offensent Dieu. C'était vraiment comme un feu purificateur en moi ;  je me lamentais, cela me faisait très mal spirituellement de me voir si laide devant Dieu, si tachée devant Dieu, cet Etre de lumière pur, tellement plein de bonté,  et je me voyais comme une lépreuse. Alors cela me faisait vraiment me repentir, vraiment du fond du coeur. Après ces feux, il y a eu d'autres feux purificateurs. C'était comme un désert où j'étais abandonnée par Dieu et mon ange. Je cherchais partout mon ange et je ne le trouvais pas et je sentais comme si le ciel était fermé et que mon ange s'était retiré. Je me sentais comme une personne totalement abandonnée, seule, même que j'avais tous mes amis autour de moi. Leur présence ne remplissait pas le vide de Dieu parce qu'avec Dieu, notre table est pleine. C'est un banquet. Avec Dieu, notre vie, c'est une joie. Peut-être les jeunes ont peur et ils pensent que Dieu est seulement pour les vieux. Il y en a beaucoup qui pensent comme cela mais ils ne savent pas que c'est un plus dans la vie. Après toutes ces purifications qui faisaient vraiment mal, le Père m'a approchée et Il me dit : "as-tu quelque chose à Me donner, Vassula ?" Tout de suite, j'ai réfléchi à ce que je pouvais donner à Dieu. Mais avant que je trouve quelque chose, le Père dit : "à propos, tout ce que tu vas Me donner qui est bon et qui est bien vient de Moi". Je lui ai répondu : "alors, je n'ai rien de bien de moi-même à Te donner ?". Il me dit "non, rien ; tu n'as rien de bon à Me donner, parce que tout ce qui est bon et bien vient de Moi". J’ai pensé et j'ai dit: "mais, j'ai quelque chose" (comme si je savais mieux que Dieu ; c'était au début, j'apprenais) et Il me dit, amusé "Ah! oui? quoi?" Je répondis "je sais peindre ; je peux peindre une icône ‑ cela vient de moi ‑, et Te la donner en cadeau pour la mettre dans une église". Il me dit "le don de l'art, cela vient aussi de Moi." J'ai dit "alors, je n'ai rien ?". Il me dit "si ; tu as ta volonté". Je Lui dis "mais, ma volonté, je Te l'ai déjà donnée, il y a une semaine". (Parce qu'après la purification, je ne pouvais plus vivre sans Dieu, quand Il m'avait abandonnée dans le désert, et mon âme a crié "Yahvé, fais quelque chose, prends-moi, purifie-moi et fais ce que Tu veux de moi". C'était vraiment du fond de mon coeur, je m'abandonnais complètement à Dieu. J'ai dit un "oui" complet parce que j'avais, avant, un pied dans le monde et un pied avec Dieu et Il ne voulait pas cela, Il voulait un coeur entier, on ne peut pas faire moitié-moitié). Quand j'ai donné ma volonté, j'ai senti à ce moment la Présence de Dieu, et c'était comme si le ciel s'était ouvert d'un coup encore une fois. Je n'ai pas oublié parce que j'ai tellement souffert dans cette purification. J'ai tellement souffert que Dieu m'avait abandonnée complètement et qu'Il avait pris mon ange. Je n'ai jamais oublié, et quand Il m'a demandé encore une fois ma volonté, j'ai été étonnée, j'ai dit "mais, ma volonté, je T'ai déjà donné, il y a une semaine".) Alors, Il m'a dit "Je sais, mais J'aimerais l'entendre tous les jours". Il faut savoir que tous les matins, dès le lever, il faut donner notre volonté à Dieu. C'est ainsi que l'on meurt à soi-même pour que l'Esprit Saint nous remplisse. Et c'est par le repentir et la confession de nos péchés que l'on peut se vider et se remplir avec la Présence de l'Esprit Saint.

L'Esprit Saint veut nous envahir. Et envahir, c'est le mot juste car Il dit "J'aimerais vous envahir de Ma Présence pour vous donner Ma Lumière en pleine force et vous posséder" afin que dorénavant, nous puissions vivre sous Sa grâce et vivre une vraie vie en Dieu. Je vais vous expliquer de manière figurée : par exemple, si vous remplissez de cailloux un vase, l'eau que l'on y mettra ne remplira pas le vase comme s'il était vide. La quantité d’eau ne sera pas pareille. Les cailloux représentent les iniquités, les péchés, tout ce qui offense Dieu. Avec la confession et le repentir, le vase se vide de ses cailloux, et l'eau qui est dans le vase est vraiment pure et limpide et le remplit complètement. L'Esprit Saint, c'est comme cela, avec l'âme ; il faut qu'Il la trouve vide de tout péché, de toute chose qui offense Dieu, pour qu'elle puisse être remplie de la Lumière de Dieu. Lorsqu’elle est remplie de la Lumière de Dieu, c'est alors que l'on peut faire la volonté de Dieu, parce que l'on va voir clairement, et c'est à ce moment-là que l'on peut dire "moi je marche avec Dieu". "Marcher avec Dieu" est une expression biblique qui veut dire "je fais la volonté de Dieu et je prends le même pas que Dieu, je ne cours pas en avant et je ne traîne pas en arrière".

Et c'est ce qu'Il veut. Le Seigneur veut que nous marchions avec Lui. Il faut laisser Dieu libre de scruter chacune de vos actions et comme quelqu'un qui entre dans une cave obscure avec une torche ; il faut permettre à Dieu qu'Il entre dans votre coeur et y mette le feu pour brûler jusqu'à la racine tout ce qui n'est pas divin, saint, et qui ne Lui appartient pas. Laissez Dieu libre, laissez-Le vous raser jusqu'au sol et vous traîner dans le désert où Il traîne Ses oints, afin qu'Il ramène à votre mémoire, dans le silence du désert, toutes vos omissions et vos conduites mauvaises, pour que vous vous détestiez. Laissez Dieu vous frapper d'un remords amer pour votre indifférence envers Lui et Sa Loi d'Amour. C'est cette indifférence que nous avons aujourd'hui ; et le Seigneur dit : "cette génération vit dans l'apathie et dans un esprit d'indifférence" et cela Le blesse.

 

Permettez-Lui de faire toutes ces choses afin que cette transformation ait lieu en vous. Et dès lors, Il sera votre Maître, votre Educateur mais également votre Ami et votre Frère.

Alors, avec une grande tendresse, Il pansera vos plaies et vous élèvera à Son Coeur, tandis qu'Il vous dira à l'oreille ces paroles : "Tu dois garder en sécurité tous Mes enseignements, te souvenant toujours du début, afin que tu augmentes ta Connaissance de Moi, ton Dieu".  (31.5.2003)

Lorsque le Seigneur a dit qu'Il traîne les âmes dans le désert, où Il leur montre leurs péchés et les remplit de remords pour qu'elles se méprisent, en elle-même, cette expérience nous amène à réaliser que Dieu est au-dessus de toutes choses et que, sans Dieu, notre table est vide. Dès lors, plus rien ne compte à nos yeux comme auparavant : nous sommes détachés. Les choses que nous pensions et estimions être importantes deviennent soudain pour nous comme des cendres. Nous ne les désirons plus comme auparavant ; en fait, elles nous deviennent insupportables, car telle est la puissance de cette sorte de détachement appelé "impartialité". C'est ainsi que notre Seigneur a décrit une fois cet état, en disant : "Et, bien que tu seras toujours parmi les hommes," (c'est-à-dire sur la terre) "ton esprit sera dans le ciel, et bien que ton corps se mouvra toujours parmi les hommes, ton âme et ton esprit seront comme ceux des anges, marchant dans les Cours de Notre Royaume, marchant parmi les anges. [...] Je t'apprendrai à vivre en Nous, à te mouvoir en Nous et à respirer en Nous." (25.10.1994)

Puis notre Seigneur a parlé de transformer notre âme en un ciel - avec des paroles très simples, c'était au début encore, durant les trois ans d'enseignement. Il a dit "Si tu laisses libre Mon Esprit Saint, Il peut transfigurer ton âme d'un désert en un jardin où Je peux Me reposer dans ce jardin. Si tu laisses Mon Esprit Saint agir en toi, Il peut transfigurer ton âme en un palais où Je peux être Roi et régner sur toi. Il peut te transfigurer en un ciel et seulement dans ce ciel, tu pourrais Me glorifier". Donc, ce sont des étapes, le détachement, puis l'impartialité, puis la vertu des anges qui s'appelle en anglais, ‘impassibility’, ‘impassibilité’ en français. C'est une grande grâce de détachement. On se détache même des choses charnelles. C'est un détachement où l'on devient comme des anges. Le Seigneur nous apprend le détachement simple, que l'on peut se détacher des choses, comme je me suis détachée du tennis. Je jouais beaucoup au tennis et j'aime le tennis mais je ne suis pas attachée comme je l'étais auparavant, j'avais fait du tennis mon dieu. Il faut être raisonnable. On peut jouer au tennis, cela n'est pas interdit mais il ne faut pas en faire un dieu. Il faut donc mettre Dieu avant tout.

 

Voici un message que le Seigneur nous a donné ce message sur l'union divine entre le Créateur et la créature, et après que nous ait été donnée l'Onction du Saint Esprit. Voici comment nous devenons :

"Maintenant, tu vas devenir une partie de Moi-Même et tu seras un avec Moi." (Lorsque Dieu le Père, le Créateur, m'a approchée la première fois et que j'ai entendu Ses Paroles, j'avais une fausse image de Dieu le Père. Je m'étais représentée un Dieu sévère, juge et pas autre chose et  j'avais peur, si vous voulez. Mais, cette image, lorsqu'Il a parlé et que j'ai entendu Sa Voix, a été totalement fracassée et changée en un instant. Au moment où j'ai entendu Sa Voix, et je vous dis par expérience qu'elle était si paternelle, au point que je pensais, Il est de ma famille -  je me sentais de Sa famille, je sentais qu'Il était de ma famille -  c'était si paternel, familial, tendre, doux, pas du tout de la façon que j'avais pensé à tel point que lorsqu'Il m'a demandé de prier le notre Père ( j'étais contente car c'était la seule prière que je me rappelais depuis l'école) je lui ai dit, au lieu de "oui, mon Dieu" ou "oui Seigneur", "oui, Papa", ‑ "yes dad" en anglais - parce que je communique en anglais. Je ne Lui ai pas dit "father", non, j'ai dit "papa" ("abba"). Cela a échappé de ma bouche, parce qu'Il avait pris mon âme tellement en Lui-Même pour me faire sentir qu'Il est Père. J'avais peur parce que je ne connaissais pas Dieu je ne savais pas qu'Il est si doux et tendre et qu'Il est par dessus tout Père, Mère, Il est Père avant notre père de la terre. On Lui appartient, on est l'os de Son os, on est la chair de Sa chair. Alors j'avais peur, et Il m'a dit tout de suite "Ma fille, n'aie pas peur parce que J'ai pris ce mot "papa", "abba" dans Ma main comme un joyau." Il était content et Il a dit "tu viens de Moi". Donc quand Dieu parle, ce n'est pas un homme qui parle. Là est la différence. Quand une personne vous dit quelque chose, vous écoutez, vous enregistrez. Mais quand Dieu parle, c'est comme un commandement. C'est exprimé avec une sorte de commandement qui est imprimé sur nous. On ne peut pas oublier parce que c'est Dieu qui parle et cela va jusqu'au milieu de votre coeur. "Tu descends de Moi, tu viens de Moi, tu M'appartiens, tu es Ma semence". Ceci est pour chacun. Quand on lit ces messages, dès le début, il faut remplacer mon nom, "Vassula", par le vôtre parce que le Seigneur parle à tous, autrement je ne serais pas là. Il n'aurait jamais fait un aussi grand message pour moi seule, il est pour tous. Vous pouvez lire "tu es de Moi, tu descends de Moi, tu viens de Moi, tu es Ma semence, tu sais bien alors qu'Il est le seul Père et que tu appartiens au Créateur et à personne d'autre".

"Maintenant, tu vas devenir une partie de Moi-Même et tu seras un avec Moi, ornant chacun de tes membres de Divinité et de Lumière, d'incorruption et de bénédiction, pour être convenable pour Moi, ton Dieu et Roi. Soudain, le monde du passé semblera s'évanouir doucement de toi avec tout son contenu, pour toujours. Et en un seul moment, l'impassibilité, la vertu angélique, fleurira dans ton coeur ; pareillement, une volupté spirituelle de ce à quoi ressemble d'être proche de la vision béatifique, se produira instantanément. Les vertus angéliques en variété seront dès lors ta couronne, car elles sont ce que Je t'offrirai comme dons pour atteindre la perfection. Le Dieu Absolu, alors, S'enlacera avec toi dans les parfums délicats de la Chambre Nuptiale et sera un avec toi, t'englobant entièrement dans Sa Lumière jusqu'à ce que toi-même tu deviennes lumière. Enveloppés dans Mon Saint Esprit, ta bouche sera Ma Bouche, tes membres Mes Membres, tes yeux Mes Yeux, ta parole sera Ma Parole ; tes actes et tes pensées seront tout divins. Dès lors, ton être et ton âme, tout entiers lustrés, seront animés par Moi. Ce sera le commencement de ta nouvelle vie en Moi..." (Odes de la Sainte Trinité, 3.2 - 30.4.2003)

En d'autres termes, la libération de toutes passions peut être obtenue par la liberté de l'Esprit Saint à travers la mort à soi-même, à travers la mort de notre propre volonté.

Il y a une anecdote qui dit : "quand un homme meurt, son ego meurt dix minutes plus tard". L'égoïsme de l'homme est très fort, et il est difficile de mourir à soi-même et laisser la place à Dieu.

J'aimerais insister sur la douceur de Dieu. Si vous lisez les Psaumes, vous allez comprendre pourquoi David était tellement fou, je peux dire amoureux d'un amour divin de Dieu. Il dansait de joie quand il était en présence de Dieu. Il dansait parce qu'il était vraiment absorbé, il était envahi par l'Esprit Saint qui donne la joie. Pourquoi était-il comme cela ? Parce qu'il avait goûté la douceur de Dieu. Pourquoi est-ce que je parle aujourd'hui ? C'est parce que j'aimerais aussi que tout le monde ait cette joie de goûter Dieu parce que Dieu est doux. David disait que "Dieu est plus doux que le miel", parce qu'il avait goûté Dieu et cette expérience peut venir en vous aussi en lisant les messages qui rappellent l'Ecriture car le Seigneur nous transmet Sa Parole d'une manière simple et vous allez Le connaître, vous allez avoir une rencontre avec Dieu et vous obtiendrez la joie.

Le Seigneur dit : "Il est bon de faire de bonnes oeuvres pour Moi et de suivre quelques dévotions, ainsi que des actes d'amour," (qu'Il apprécie) "des actions de grâce et des actes de réparation, mais Je serais énormément déçu si tu mourais avant de M'avoir connu ; Je serais énormément affligé si tu mourais maintenant, avant de M'avoir compris. Beaucoup d'entre vous sont occupés par vos tâches quotidiennes qui Me plaisent lorsqu'elles sont faites avec amour et sont selon Ma Pensée, mais tout cela sera incomplet si vous ne vous ouvrez pas à la grâce et ne M'acceptez pas dans Mon intimité." (2.11.1997)

 

Une fois, au début, lorsque le Seigneur m'a approchée, Il m'a dit : "Vassula, J'aimerais que tu pries sans cesse". Comme j'apprenais encore, j'ai répondu "mais Seigneur, c'est impossible de prier sans cesse. Je suis mère de famille, j'ai des tâches quotidiennes. C'est impossible de prier sans cesse". Le Seigneur m'a dit : "Vassula, tu n'as rien compris. La prière sans cesse n'existe pas avec des paroles, c'est le coeur qui parle. C'est la prière silencieuse, c'est la prière que l'on appelle contemplative. C'est quand ton coeur Me désire, Moi ton Dieu, tout le long du jour, c'est quand tu as soif de Dieu. C'est le coeur qui parle, qui désire et qui languit après Dieu." C’est la prière incessante, parce que continuellement, nous avons la Présence de Dieu devant nous. Il est devant nous et nous vivons Dieu dans notre coeur. Donc ce n'est pas avec des paroles. Et, en même temps, si nous arrivons à désirer Dieu tout le long du jour, avoir soif de Dieu tout le long du jour, nous vivons le premier et le deuxième commandement : "Aimer Dieu de toute notre force, de toute notre âme", et "aimer notre prochain" qui est lié au premier commandement.

Le Seigneur nous dit que la prière n'est pas seulement un acte d'amour mais elle est également un acte de réparation. La foi sans bonnes oeuvres est inutile. Notre Seigneur servait et Il dit dans un message : "Je suis Moi-Même venu dans le monde pour servir et non pour être servi. Bien que Mon état fut Divin, Je M'étais vidé pour assumer la condition d'esclave." (12.11.1998)  "On n'a jamais connu aucun roi qui ait servi ses subordonnés comme Moi, qui suis le Roi des rois, les ai servis." (28.1.1997)

Et apprenez que le plus grand service que nous pouvons rendre à Dieu est de Lui ramener une âme. Ceci est le plus grand service que nous pouvons Lui rendre.

Je terminerai avec ce que le patriarche Athenagoras a dit sur l'Unité ; c'est très important :

"Dans cette question de l'Unité, le peuple aussi a son mot à dire. Il y a quelque chose de profondément juste dans l'instinct du peuple de Dieu. Pour moi qui ne suis pas théologien, j'écoute ; j'écoute passionnément cette voix du peuple et je peux vous le dire, à part quelques milieux qui ne représentent que le passé, le peuple désire l'intercommunion. La jeunesse la veut. Le mouvement est irrésistible. Même dans les pays orthodoxes qui pourraient sembler à l'écart, ce mouvement existe. Il existe dans les pays qui ont le plus souffert de l'athéisme d'Etat et où beaucoup ne disent pas d'abord 'je suis ceci ou cela', mais tout simplement, 'je suis chrétien'. Il faut entendre le gémissement de l'Esprit. Seule l'union dans le même calice nous rendra capables de porter le témoignage du Ressuscité : "Qu'ils soient un comme nous sommes un". Comment cette prière pourrait-elle embraser l'humanité si nous ne la laissons pas d'abord embraser l'Eglise du Christ, consumer ses cloisonnements. Pendant des siècles, Catholiques et Orthodoxes se sont disputés pour savoir s'il faut utiliser, pour l'Eucharistie, du pain fermenté ou non. Maintenant, de gigantesques fermentations bouleversent l'humanité et nous continuons, dans d'autres domaines, à discuter du pain fermenté. C'est pourquoi la jeunesse nous vomit. Elle est souvent simpliste, elle nous voit du dehors, d'un regard brutal, mais son jugement devrait nous éclairer. Nous parlons d'amour et nous ne vivons pas l'amour. Nous prétendons posséder le plus grand amour mais il ne nous possède pas. Ah ! je voudrais que l'impatience de la jeunesse gagne les théologiens. Qu'ils se voient à l'écart de l'histoire, discutant du pain fermenté pendant que des millions d'âmes meurent de faim, et deviennent tellement insensibles qu'elles laissent sans le moindre problème mourir de faim des millions de corps. Ceux qui croient au Christ ressuscité attendent de lui la vraie vie. Ils savent qu'ils ne peuvent la recevoir en plénitude. Pour le salut du monde qu'ils la reçoivent que s'ils la reçoivent ensemble." (citation du patriarche Athenagoras)

Vassula, Montreux, 17 septembre 2005

 

 

 Vassula à Montreux, Suisse
     

samedi 17 septembre 2005 à 14h30

Auditorium Stravinski
Centre de Congrès
Grand-Rue 95
Montreux

présentation par le père René Laurentin

ouverture des porte à 13h30
- entrée libre -

Centre de Congrès         -        Montreux

Aperçu de la mission de Vassula
   
    
Un homme donna un grand dîner, et il invita beaucoup de monde. A l'heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : Venez, car tout est prêt. Mais tous se mirent à s'excuser. Le premier lui dit : J'ai acheté un champ, et je suis obligé d'aller le voir; excuse-moi, je te prie. Un autre dit : J'ai acheté cinq paires de boeufs, et je vais les essayer ; excuse-moi, je te prie. Un autre dit : Je viens de me marier, c'est pourquoi je ne peux pas venir. Le serviteur, de retour, rapporta ces paroles à son maître. Irrité, le maître de la maison dit à son serviteur : Dépêche-toi d'aller sur les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux. Le serviteur revint et dit : Maître, ce que tu as ordonné est fait, et il reste de la place. Le maître dit alors au serviteur : Va sur les routes et dans les chemins, et insiste pour faire entrer les gens, afin que ma maison soit remplie. Car je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.
   (Luc 14.16-24)
   
 

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