Extrait de l'oeuvre de Vassula " La vraie vie en Dieu",
© Copyright Vassula Rydén
Distribution : Editions du Parvis, CH-1648 Hauteville / Suisse

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CAHIER 16

 

 

20 septembre 1987

 

- Vassula, les apparitions de Moi-Même et de Ma Mère à Garabandal devraient être authentifiées. Ecoute-Moi, Vassula. Chaque fois que Ma Mère est apparue à Mes âmes choisies, les illuminant de Sa Grâce, Je Me tenais près d'Elle, mais nul oeil ne pouvait Me voir. Parfois Je suis apparu Enfant, pour bénir ceux qui Me glorifiaient. Ma fille, Je désire que ces lieux d'apparitions soient plus honorés. Je désire que le Saint-Siège M'honore en bénissant ces lieux Sacrés. Vassula, Je n'entends pas seulement Lourdes et Fatima, J'entends aussi Garabandal. Je viens glorifier les apparitions de Garabandal. Je désire voir Mon Saint-Siège venir bénir ce lieu, rectifiant tout ce qui a été déformé et incorrectement proclamé par Mes âmes sacerdotales qui Me blessent. Qu'ils lèvent les doutes et effacent les abus commis par ceux qui se sont dressés contre les apparitions. Mon Saint-Siège fera-t-il cela pour Moi ?

- Seigneur, mon Dieu, comment sauront-ils tout cela ?

- Laisse-Moi ce travail, Vassula. Je trouverai bien un moyen pour qu'ils le sachent. Ma fille, Je désire que chaque fois que Je leur donne un signe de Ma Présence, si petit soit-il, Mon Saint-Siège glorifie Mon signe en le bénissant. Je veux que le monde ait connaissance de Ma Présence, de Mes Richesses, de Ma Miséricorde et de Mes Oeuvres célestes. Je désire que Mon Saint-Siège propage à grande échelle les signes que Je donne, nourrissant le monde. Je veux Ma terre fertile. Ne laissez pas arracher les quelques fleurs qui restent. Ce désert, Je le veux irrigué. Qui arrosera Mon Jardin ? Pourquoi négligent-ils Mes fleurs ?

- Bien-Aimé Jésus, si je ne me trompe pas, il leur a fallu sept ans 1 pour confirmer le miracle de Fatima. Mon Dieu, je prévois des refus, des blâmes et des difficultés avant qu'ils n'acceptent.

- Fleur, ne t'afflige pas, laisse-Moi t'aider.

Vassula, J'atteins toujours Mes buts.

 

 

21 septembre 1987

 

- Mon Dieu, comme je voudrais que tout le monde T'aime, Te reconnaisse et se tourne vers Toi !

- O Ma fille, comme Je le voudrais aussi !

(Dieu semblait désirer ardemment que cela arrive !)

- Comme je voudrais que le monde réalise que Tu es toujours si présent parmi nous. Comme Tu nous aimes ! Comme je voudrais qu'ils comprennent que nous ne faisons que passer sur terre et que Tu nous attends. Comme je voudrais qu'ils s'aiment les uns les autres, qu'ils renoncent à leur haine et à leur égoïsme, qu'ils vivent les uns pour les autres, qu'ils portent le souci les uns des autres, qu'ils T'adorent Toi notre Père, et qu'ils s'unissent ! Comme je voudrais qu'ils croient en Tes signes et ne les cachent pas en croyant Te rendre service. Comme je voudrais qu'ils comprennent combien ils sont dans l'erreur, et qu'ils voient enfin Tes Richesses !

- Vassula, tes désirs te sont donnés par Moi, ils s'infiltrent en toi. Je garderai Ma Flamme ardente en toi, autel, pour toujours.

Diffuse Mes Paroles :

" Moi le Seigneur, Je bénis Mes enfants de Garabandal ".

- Seigneur, je diffuse selon ma capacité. J'ai besoin de canaux pour pouvoir diffuser plus largement.

- Vassula, Je t'ai donné des témoins.

- Tu veux dire mes amis et David ?

- D'autres aussi.

- Tu veux dire des personnes de l'Eglise, des prêtres ?

- Oui, Vassula, ils sont tes témoins.

- Oui, Seigneur.

- Laisse-Moi graver Mes Paroles sur toi.

- Jésus, je viens de me souvenir, il y a cet homme qui ne croit pas du tout que cette révélation vient de Toi.

- Je sais.

- Mais pourquoi, Seigneur ?

- Pour la simple raison qu'il est savant.

- O mon Dieu, j'ai tant de désirs !

- Demande-Moi seulement.

- Je n'ai qu'à demander ?

- Oui, Ma bien-aimée, demande.

- N'importe quoi ?

- N'importe quoi.

- Je voudrais un changement, mon Dieu, pour le mieux. Je voudrais que le coeur des hommes s'enflamme d'amour pour Toi et que des milliards de gens T'adorent, tous à genoux. Je voudrais qu'ils sentent ce que je ressens ; combien Tu nous aimes et combien Tu es près de nous et combien nous pouvons être intimes avec Toi, un Père, un Ami, un Dieu, tout en Un Seul. Ne peux-Tu pas faire briller Ta Lumière sur eux et les réveiller comme Tu l'as fait pour moi ? Je veux qu'ils partagent ce même bonheur et cette même intimité que j'ai avec Toi. Je T'en prie, Père, ils sont aussi Tes enfants. Amen.

- Vassula, tout cela sera fait. J'en guiderai beaucoup vers Moi. Malgré leur méchanceté, Je les aiderai. Ne te lasse pas de peiner avec ton Dieu. Nous ?

- Oui, Seigneur.

 

 

22 septembre 1987

 

- Un peu de conscience Me plaît ! Ma fille, Je suis content !

 

(Jésus m'a dit cela, parce qu'en Sa Présence, je me concentrais pour discerner Son apparence. Aujourd'hui, Ses Cheveux paraissent tirés en arrière.)

 

- Quand Je te vois essayer de prendre conscience de Ma Présence, cela Me glorifie. Prions. Ma fille, commence ainsi :

 

O Créateur Bien-Aimé, Esprit Saint,
je Te bénis pour les Oeuvres
que Tu as répandues sur moi ;
je Te bénis pour la Lumière
que Tu as déversée sur moi ;
gloire à Dieu Tout-Puissant.
Amen.

 

(Jésus savait que j'avais des difficultés à trouver les mots pour Le louer, alors Il m'a inspiré cette prière.)

 

 

23 septembre 1987

 

- Fiancée, n'écoute pas ceux qui sont dans un profond sommeil, car ils ne savent rien, ne sentent rien, ne voient rien, n'entendent rien. Comment le pourraient-ils puisqu'ils dorment et sont donc complètement inconscients !

 

(Jésus m'a fait comprendre qu'il y a deux mondes : l'un matériel, physique, et l'autre, invisible et spirituel.)

 

- Vassula, écoute Ma Mère :

 

- Je suis Sainte Marie. Je suis aussi ta Mère. Sanctifie Garabandal, Vassula. Bénis Mes enfants bien-aimés de Garabandal. Je ne les ai pas oubliées. Feras-tu cela pour Moi ?

- Oui, je le ferai, Sainte Marie.

- Je t'aiderai. Reste près de Nous. Sois consciente de Notre présence, comme maintenant.

- Avec Votre Grâce, je ferai ce que Tu me demandes.

- Viens. C'est Moi, Jésus-Christ, le Fils Bien-Aimé de Dieu. Je pourrais, si Je le voulais, te donner plus de preuves, mais Je te limite pour les raisons que J'ai. Te guider aveuglément Me plaît, cela Me glorifie ! Ensuite, Je veux que cela serve de leçon à ceux qui sont aveuglés par leur sagesse. Je vous veux innocents et simples. Te guider de cette façon particulière a été pour que Mes âmes religieuses comprennent que Moi, le Seigneur, Je donne en abondance. Ma fille, dis-leur qu'il n'est pas difficile de croire à Mes Oeuvres surnaturelles. Eh bien ! Ne suis-Je pas Dieu et Esprit ? Soyez comme des enfants et croyez. Qui parmi les enfants, si vous leur montriez Mes Oeuvres, douterait que c'est Moi qui écris et qui guide de cette façon ? Soyez innocents !

 

 

24 septembre 1987

 

(J'ai senti Sainte Marie près de moi.)

- Vassula, oui, c'est Moi ta Mère. Je suis apparue à Mes enfants de Garabandal. Je leur ai permis de Me voir et de M'entendre. Je leur suis apparue et elles le savent. Je veux que tu les bénisses.

- Sainte Marie, aide-moi à accomplir Tes volontés.

- Je te guiderai, Vassula.

- Merci.

(J'étais stupéfaite.

 

Plus tard, j'ai senti un parfum d'encens autour de moi.)

- C'est Moi Jésus. Je t'ai bénie et Je t'ai parfumée de Mon encens. Ecclesia renaîtra ! Nous sommes un. Quand J'aurai uni Mon Eglise, Je n'attendrai pas plus longtemps. Sens-tu combien Mon Ame soupire pour toi ? Je viendrai te chercher, Ma bien-aimée. Je t'aime.

(J'ai été heureuse que Jésus m'ait dit cela, car je sens que je n'appartiens plus à cette terre, qui est en effet un exil.)

- Bien-aimée, t'avoir dans cet exil Me fait également souffrir, mais tout ne sera pas en vain. J'aime Ma Création et tu dois ramener à Moi Ma Création. Je souffre de te voir là sur la terre. Vis pour Moi, Ma fille. Tu dois te rappeler comment Je Me suis immolé. Feras-tu de même pour Moi, ton Père ?

- Rends-moi digne de Toi et pour n'importe quel sacrifice, Seigneur.

- Bien-aimée, Moi le Seigneur, Je te bénis. Viens. Tout ne sera pas en vain.

 

 

25 septembre 1987

 

(Ce matin, j'ai à nouveau senti l'odeur d'encens. Je savais que Jésus Se tenait debout à cet endroit précis.)

 

- Mon reste, tout ce que Je demande de toi c'est de l'amour. Aime-Moi et diffuse Mes Paroles qui sont :

" Moi le Seigneur, Je bénis Mes enfants de Garabandal, Je les aime ".

Bien-aimée, rassemble-les, unis-les. Accepte tout ce qui doit arriver, que ce soit joie ou souffrance. Je suis devant toi.

- Oui, Seigneur. Que Ta Volonté soit faite et que Tes désirs soient accomplis.

- Viens, sens-Moi ; partageons tout.

 

 

26 septembre 1987

 

- Vassula, allons délivrer une âme qui M'est très chère et qui est très proche des flammes de Satan. Elle ne se rend pas compte du piège insidieux qu'il a posé pour elle.

- Qui est cette âme, Seigneur ?

- C'est une de Mes épouses.

- Une religieuse ?

- Oui, une religieuse. Elle M'a négligé, prise par sa vanité. Bien-aimée, ramène-la à Moi par ton amour, Je l'aime. Aime-Moi et elle sera délivrée.

Vassula, ces Oeuvres sont mystérieuses pour toi et pour beaucoup, mais crois-Moi, Je suis Jésus et Je suis la Sagesse. Maintenant tu vas Me bénir. Sens-Moi ; cela Me glorifie. Tout sera accompli selon Mon Plan.

- Jésus ! C'est si merveilleux d'être ainsi avec Toi !

- Vassula...

- C'est beau, c'est merveilleux !

- Vassula, t'abandonnerai-Je jamais 2 ? Aime-Moi, répare pour ceux dont le coeur est devenu de glace envers Moi. Autel, vis pour Moi, ravive ta flamme à la Mienne. Autel ! N'oublie jamais combien Je t'aime. Reste embrasée, enflamme les coeurs, étanche Ma soif.

- Jésus Bien-Aimé, garde-moi près de Toi, car sans Toi, je suis perdue.

- Tu resteras près de Moi. As-tu oublié nos liens ? Tu es liée à Moi par des liens éternels.

- Merci, Seigneur, de prendre soin de moi, le zéro des zéros, celle qui T'avait renié.

- J'ai été renié même par Pierre, mais sur lui J'ai posé Mes premières fondations de Mon Eglise. L'as-tu oublié ? Je suis le Seigneur qui t'aime ineffablement et sur toi, âme, J'ai gravé Mes Paroles. Je suis ta Force. Garde-Moi dans ton coeur maintenant et à jamais.

- Oui, Seigneur. Je Te resterai fidèle.

- Viens, partageons ce jour. Sois Ma compagne.

 

 

 

27 septembre 1987

 

(Hier soir, c'était de nouveau comme si tout l'enfer était déchaîné. Le démon enrageait. Il a tourmenté mon âme à tel point que j'ai demandé au Seigneur de continuer sans moi. Je Lui ai dit que je L'aimerai toujours, mais que je n'ai plus la force de continuer. J'ai immédiatement regretté mes paroles et je Lui ai alors demandé de me laisser, à cause de mon indignité.

Pendant que je me reposais, je me suis vue sur un chemin rocailleux. J'étais tombée. En levant un peu les yeux, j'ai vu devant moi les Pieds de Jésus. Il était Pieds nus. Il S'est baissé et m'a relevée.

Ensuite, devant moi, j'ai vu un grand escalier d'une centaine de marches, et tout au sommet, j'ai vu les Saints qui me faisaient signe de monter. En regardant autour de moi, j'ai vu un visage familier, un prêtre plein d'humour, qui me parlait en italien. J'ai reconnu le Padre Pio ! Près de lui se trouvait Saint François d'Assise. Saint François s'est approché de moi. Tous m'encourageaient à continuer.)

 

- Jésus ?

- Je suis. Vassula, n'aie pas peur.

- Jésus, pardonne-moi d'être faible.

- Ta faiblesse sera annihilée dans Ma Force.

 

- Io sono con te 3. — Padre Pio —.

 

- Mon Dieu, tout cela est-il bien réel ?

- Oui, il est avec Moi, béatifié par Moi.

Je suis avec toi, ainsi que Ma Mère et tous les Saints.

 

(Plus tard, je me suis rendue à une réunion du Renouveau charismatique évangéliste. Du fait de mon ignorance, je ne pouvais pas suivre, aussi j'aspirais au silence. Je me suis sentie coupable, très coupable de mon ignorance.)

 

- Vassula, ne te fais pas de souci. Chaque homme a sa façon de Me glorifier et de Me louer. A toi, J'ai donné cette façon 4. Moi et toi, toi et Moi. Tu dois M'adorer en silence. Rappelle-toi, Je t'ai déjà donné cette instruction, il y a quelques mois 5. Je reste à ton côté.

 

(Je L'ai senti si proche que je pouvais Le toucher de manière sensible. J'étais à nouveau heureuse et en paix.)

 

- Ma petite, ne suis-Je pas ton Epoux ? Eh bien ! alors, ne te consolerai-Je pas quand tu as besoin d'être consolée ? Viens à Moi et Je porterai tes fardeaux ; viens à Moi et Je te consolerai ! Fie-toi à Moi, Ma fille. Je suis ton Directeur Spirituel, Je suis ton Epoux, Je suis Celui qui t'aime le plus, Je suis ton Créateur et ton Dieu. Viens te jeter dans Mes Bras et sentir Ma chaleur.

 

(Jésus a laissé mon âme dans une harmonie et une paix totales.)

 

 

28 septembre 1987

 

(Jésus m'appelait. Je désirais ardemment Le rencontrer, et Il le désirait aussi. Je ne sais pas pourquoi, mais il me semblait qu'il s'était passé des années depuis la dernière fois que nous étions ensemble.)

 

- Oh ! viens, bien-aimée ! Comme J'ai attendu impatiemment ce moment de te rencontrer de cette manière ! Ensemble, Vassula, ensemble, toi et Moi nous sanctifierons Garabandal, car Saint est ce lieu, puisque Ma Mère et Moi y sommes apparus.

- Que Ta Volonté soit faite, Seigneur.

- Vassula, la timidité n'est pas un péché. C'est Moi qui te le dis.

(J'ai été heureuse d'entendre cela. Je me demandais si être timide était un péché. Soudain, mon âme languit de Lui.)

 

- Regarde-Moi. Ma petite, languir de Moi Me glorifie.

Languis de Moi. J'ai payé pour toi, au prix de Mon Sang. Vassula, pourquoi cherches-tu un Directeur Spirituel ?

- Je ne sais pas.

- Avec Moi, tu apprendras, car Je suis Sagesse et Vérité. Viens à Moi et Je t'instruirai. Vassula, Je t'aime. Dis à ce pasteur que Je vais restaurer Mon Eglise. Je vais ranimer Mon Eglise. Je t'ai choisie pour travailler avec Moi. Vassula, rencontre-le et parle-lui. Caresse-Moi en lui disant comment Je t'ai enseigné à Me caresser 6, Me glorifiant. Aime-Moi, Vassula, car l'amour préserve de la Divine Justice, alors qu'Elle est sur le point de s'abattre sur les pécheurs.

 

(Plus tard.)

 

- Vassula, es-tu heureuse que Je t'aie libérée ?

- Oui, mon Dieu, je suis très heureuse d'être avec Toi. Je me sens attachée à Toi et cela me rend heureuse.

- Me crois-tu ; crois-tu maintenant que J'ai des liens d'amour avec toi ?

- Je le crois maintenant, Seigneur.

- Petite, bénis-Moi.

- Je Te bénis, Jésus, je T'aime et Te remercie.

- Vassula, sais-tu que J'ai donné des signes et que Je continuerai à en donner pour vous faire connaître Mon Nom, afin que l'Amour que J'ai pour vous tous soit en vous, et afin que Je puisse être en vous. Mais beaucoup de Mes âmes sacerdotales M'ont désavoué en présence des hommes.

- Comment, Seigneur ?

- En désavouant Mes signes, ils M'ont désavoué, Moi leur Dieu. N'ai-Je pas dit que l'homme qui Me désavoue en présence des hommes sera désavoué en présence de Mes anges ? N'ai-Je pas dit que Je continuerai à vous faire connaître Mon Nom ? Pourquoi alors doutent-ils que Je suis parmi vous, et que c'est par Ma Miséricorde que Je vous donne des signes et des miracles, lesquels sont à peine honorés ?

Car laisse-Moi te le dire, Ma fille : ils ont pris la clef de la connaissance ! Eux-mêmes n'y sont pas entrés, et ils n'y ont pas laissé entrer les autres qui le voulaient !

- Mon Dieu ! Tu parais tellement en colère, Seigneur !

- Vassula, le temps est venu de Me glorifier. Sois vigilante et reste près de Moi. Je t'aime, petite, sois un avec Moi.

- Oui, Seigneur.

- Nous ?

- Oui, nous.

- Viens.

 

 

29 septembre 1987

 

- Mon Dieu, Tu me parais attristé par certaines de Tes âmes sacerdotales.

- Vassula, elles sont responsables de tant d'âmes. Non seulement elles tombent, mais elles entraînent avec elles tant d'autres âmes.

- Mais Seigneur, il doit aussi y en avoir beaucoup de bonnes, qui T'aiment et qui travaillent comme Tu le désires. J'en connais quelques-unes.

- Ah ! Vassula, il y en a beaucoup qui suivent Mes instructions, s'immolant, vivant humblement, s'aimant les unes les autres et nourrissant Mes agneaux. Elles sont le sel de la terre, les bien-aimées de Mon Ame. Elles sont Mes Abels, elles sont le baume de Mes Plaies, apaisant Ma souffrance.

A Ma grande douleur, il y a aussi parmi elles les Caïns, les flèches de Mon Corps, perfides, aveuglés par la vanité, méchants et affligés de penchants méprisables. Ils sont les épines de Ma Tête ; nombreux sont leurs péchés, l'hypocrisie est leur maître, et c'est envers ceux-là que Ma Divine Justice s'enflamme. Prends Ma Main, Ma fille, reste près de Moi et Je te désignerai ces épines. Je te conduirai par une Force divine dans les profondeurs mêmes de Mon Corps. Je te ferai reconnaître la pointe de la lance. Je n'épargnerai pas les Caïns, Vassula, car qu'ont-ils à M'offrir ? Leurs mains sont vides et ils n'ont rien à offrir à Mes agneaux. Ils aiment à se montrer en public, ils aiment à être salués obséquieusement, ils sont comme du sel qui a perdu son goût, Je te dis en vérité, Ma fille, ils sont les Pharisiens d'aujourd'hui !

- O mon Dieu, c'est terrible !

- Vassula, pour cette raison, tout ce qui a été caché sera mis en lumière, et tout ce qui a été voilé sera dévoilé, car telle est Ma Volonté. Viens maintenant, n'oublie pas Ma Présence.

- Non, Seigneur ; je Te considère comme mon Père Saint, mon Saint Compagnon, mon Frère Saint, et je considère Sainte Marie comme ma Sainte Maman ; Vous êtes ma Sainte Famille. Comment puis-je T'oublier ?

- Ma bien-aimée, Je suis aussi ton Epoux. C'est de cette façon que Je désire que tu Nous aimes. Aime-Nous intimement, sans jamais oublier néanmoins que Nous sommes Saints, Nous honorant. Nous sommes ta Sainte Famille ; Je suis ton Dieu. Sois vigilante.

- Oui, Seigneur.

- Allons.

- Oui.

 

 

1er octobre 1987

 

(J'ai été occupée toute la matinée avec une personne venue chez moi pour essayer de me vendre des produits cosmétiques. Tout cela me semblait futile et pure perte de temps, mais elle m'avait été envoyée par une amie.)

 

- Ma petite, Je t'aime à la folie, Je suis ton Bien-Aimé.

Pourquoi, Vassula ? Ne te retire pas de Moi ! Ton intuition est correcte 7. Mon Amour est à nouveau enflammé et, lorsqu'il l'est, Je Me permets d'exiger de l'amour. Je désire que tu vives uniquement pour Moi. Je veux que tu fixes tes yeux sur Moi. Regarde-Moi, aime-Moi, parfume-Moi, pare-Moi, bénis-Moi, désire-Moi, respire pour Moi, ne souris que pour Moi, dis-Moi combien tu M'aimes, Moi ton Dieu, Je cherche à attirer à Moi les autres. Satisfais Ma soif insatiable, J'AI SOIF, Vassula ! J'ai soif d'amour, J'ai soif d'âmes. Pourquoi M'amènes-tu des rivaux ? N'amène plus de rivaux, ne le fais pas ! Fais Mon éloge. Je t'ai donné en abondance. Ne veux-tu pas Me récompenser pour tout ce que Je te donne ? J'ai marché avec toi dans Mon Jardin de délices, nous avons partagé sa beauté. J'ai partagé Mes joies et Mes Souffrances avec toi. J'ai posé Ma Croix sur toi, nous La partageons ensemble. Partageant Ses angoisses, Ses douleurs et Ses souffrances, nous partageons Son Amour. Ne t'ai-Je pas élevée jusqu'à Mon Sein, te nourrissant et te guérissant ? Je t'ai prise comme Mon épouse, partageant Ma Croix comme notre lit nuptial.

Veux-tu Me regarder ?

(J'ai regardé le Visage de Jésus.)

- Pourrai-Je jamais t'abandonner, Ma fleur ? Je suis Celui qui t'aime le plus. Demeure près de Moi.

Tiens 8, écoute. Maintenant, Je vais resserrer nos liens encore plus. Je te veux plus près. Je te veux unie avec Moi. Qui a été le premier à te tenir dans ses bras ?

- Comment cela, Seigneur ?

- C'est Moi qui le premier t'ai consacrée et qui le premier ai posé les Yeux sur toi. Vassula, Je t'ai créée pour Moi. Laisse-Moi te rappeler qui tu es ; tu n'es rien d'autre que poussière et cendres et c'est par Mon immense pitié que Je t'ai ressuscitée d'entre les morts. Souviens-toi toujours de cela.

 

(Le pasteur est venu chez moi et je lui ai montré la révélation. D'emblée, il n'y a pas cru. Ensuite, il a nié que la Sainte Vierge est notre Sainte Mère, et il m'a dit qu'il n'a jamais entendu parler d'apparitions, et qu'il ne croit en aucune des manifestations surnaturelles actuelles. Il est contre les images saintes. Il a certainement pensé que je n'étais pas normale.)

 

- Vassula, Je suis Riche, mais très peu connaissent Mes Richesses ! Quand J'étais en chair, n'ai-Je pas été méprisé ? N'ai-Je pas été regardé avec dédain ? N'ai-Je pas été traité de blasphémateur ? N'ai-Je pas été rejeté, tel la pierre rejetée par les bâtisseurs et qui est devenue la pierre angulaire ? Honore-Moi en acceptant le mépris, la mortification. Humilie-toi, sois comme Moi. Te souviens-tu ? Ne t'ai-Je pas dit que tu dois Me servir parmi la misère ? Ne t'ai-Je pas dit que tu n'auras pas de repos ? Accepte ce que Je t'offre. N'aie pas peur de te mortifier. Je vais laisser sur ton coeur deux gouttes de Sang de Mon Coeur saignant 9, qui le recouvriront entièrement. Sanctifiée par Ma Main, vis sous Ma Lumière. Apprends à être rejetée.

 

(J'ai senti la Sainte Vierge près de moi.)

- Sainte Marie ?

- Je suis Sainte Marie. Allume un cierge pour Moi, Vassula, pour réparer sa faute. Demande à Jésus de lui pardonner. Feras-tu cela pour Moi ?

- Je le ferai, Sainte Marie.

- Répare, Ma bien-aimée. Ne doute pas des Oeuvres de Jésus. Honore-Nous.

- Je le ferai, Sainte Marie.

 

 

2 octobre 1987

 

- C'est Moi Jésus. Que l'on sache que toute image de Moi et de Ma Mère doit être honorée, car elle Nous représente, comme Ma Croix Me représente.

Que l'on sache que Mon Saint Suaire est absolument authentique : C'est Celui-là même qui M'a recouvert.

Bénie par Moi, Vassula, entre dans Mon Coeur, laisse-Moi t'y cacher afin que tu t'y reposes. Viens, viens chez ton Père.

 

(Je me suis sentie comme si Dieu m'enveloppait ; j'étais enveloppée par Lui et me sentais heureuse. Je suis sortie faire des photocopies de mes cahiers. Pendant que je me trouvais dans le magasin, je me suis surprise à essayer de consoler la Sainte Vierge. Plus je pensais à cette rencontre avec le pasteur, plus cela me rendait malheureuse. J'essayais de retenir mes larmes. J'ai mis mes lunettes de soleil pour le cas où j'éclaterais en larmes. Comment cela est-il possible ? Je ne savais pas qu'il existe des Chrétiens qui ne vénèrent pas notre Mère ! Le pasteur paraissait inflexible dans ses convictions... et il parlait d'unité ! Comment est-ce possible qu'il montre une telle raideur. Mon Dieu ! Et Tu veux l'unité...

A moins de les plier de Ta propre Main, je ne vois pas d'issue. Je vais réparer pour ce pasteur, comme la Sainte Vierge me l'a demandé.

Quand j'ai vu un homme âgé travaillant dans le parking souterrain, j'ai eu tellement pitié de lui que j'en avais de nouveau les larmes aux yeux. J'avais tant de pitié pour lui. Pourquoi devait-il, à son âge, rester ainsi sous terre à ne respirer que des gaz de voitures ? O mon Dieu, pourquoi m'as-Tu faite si sensible ! Je ne peux plus supporter de voir ainsi souffrir.

J'ai réalisé que j'avais oublié de déjeuner. De toutes manières, je ne pouvais rien avaler. Pour ne pas tomber d'inanition, je suis allée boire un café. Il avait un goût amer. Je ne peux pas me remémorer ce café sans penser à la Sainte Vierge et à Jésus qui étaient tellement blessés.

Dieu nous a maintes fois avertis que si nous ne changeons pas, le châtiment arrivera : celui-là même que j'ai vu dans ma vision. A nouveau, la Sodome d'aujourd'hui s'écroulera.

Je vais aller réparer pour ce pasteur comme la Sainte Vierge me l'a demandé.

Plus tard dans l'après-midi, ma cousine Ismini m'a téléphoné pour me proposer d'aller à Turin avec elle et son mari. J'ai pensé que je pourrais enfin aller voir le Saint Suaire. Jésus a tout arrangé : je peux y aller. Ma cousine nous a dit que chaque fois qu'elle allait à Turin, elle logeait dans le même hôtel. Jésus m'a encore facilité les choses : j'ai découvert que cet hôtel est tout près de la cathédrale, où est conservé le Saint Suaire.)

 

 

Turin, 3 et 4 octobre 1987

 

(Le samedi après-midi, je suis allée voir le Saint Suaire à la cathédrale. Il est déposé dans un reliquaire, dans une chapelle, sous le dôme de la cathédrale. Je me sentais dans le plus saint des lieux. C'était impressionnant. Sous ce dôme régnaient la Paix et la Sainteté. Je les ai senties en moi ; c'était merveilleux.

Puis, je suis rentrée à l'hôtel. Le soir, quand ma cousine est rentrée à son tour après ses achats, j'ai couru vers elle pour lui dire d'où je venais et lui raconter, mais elle ne voulait pas m'écouter car elle avait aussi quelque chose d'extraordinaire à me dire. Elle m'a dit qu'elle avait découvert tout près de l'hôtel, la plus belle statue de la Sainte Vierge qu'elle avait jamais vue. Que cette statue était à quelques pas de notre hôtel, dans la petite rue vers le bâtiment de couleur brique. Elle m'a dit : " Vassula, depuis des années que je viens ici, dire que j'ai passé des centaines de fois dans cette rue sans remarquer cette magnifique statue ! La Sainte Vierge était sous nos yeux, et nous ne La voyions pas ! " Ismini a commencé à me décrire cette statue, et comment elle l'a remarquée. Ma cousine ne cessait de me répéter combien cette statue était grande. Elle me disait qu'Elle mesurait plus de trois mètres, qu'Elle avait un visage extraordinairement jeune et beau, plein d'Amour. Elle avait les Mains et les Bras ouverts comme si Elle voulait prendre tout le monde dans Ses bras. Sa robe était toute plissée, et Sa cape était bleue. Il y avait autour d'Elle deux longues tentures de satin rouge écarlate, lumineuses, comme éclairées par des projecteurs. Le mari de ma cousine a dû l'avertir de regarder où elle marchait, car elle avançait en regardant en l'air et a manqué de se faire renverser par une voiture. J'ai dit à ma cousine qu'à cet endroit, je n'avais remarqué qu'une simple affiche salie par le trafic, et de courts rideaux rouges et jaunes, d'environ soixante-dix centimètres, sales également, mais rien d'autre ; en tout cas pas de statue éblouissante. Elle m'a dit que j'avais dû mal regarder.

Le lendemain, elle a voulu m'emmener voir cette belle statue. Je lui ai dit qu'elle devait d'abord venir avec moi voir le Saint Suaire. Nous sommes donc allées à la cathédrale et, comme c'était dimanche, nous avons assisté à la Messe. Ensuite, nous sommes allées voir la fameuse statue, mais nous n'avons rien trouvé d'autre que l'affiche sale et les rideaux défraîchis jaunes et rouges que j'avais vus : pas l'ombre d'une statue. Ma cousine a eu un choc. Elle n'y comprenait plus rien ! Mais, par une Grâce de Dieu, j'ai compris : Ce bâtiment rouge était en fait une église, bien que n'en ayant pas vraiment l'apparence. Juste au dessous de l'endroit où ma cousine avait vu la statue, se trouvait une petite porte. Nous l'avons poussée et nous nous sommes effectivement retrouvées dans une splendide église où, justement, on célébrait la Messe. Nous avons alors découvert que ce jour-là, on célébrait la fête de Notre-Dame du Rosaire 10, or cette église est justement dédiée à Saint Dominique, dont l'ordre s'est fait le promoteur de la dévotion du Rosaire. C'était donc pour nous amener dans cette église que Marie était apparue sous la forme de cette grande et belle statue, et c'était donc dans cette église que la Sainte Vierge voulait que je vienne réparer la faute du pasteur, en allumant un cierge et en demandant à Jésus de lui pardonner.)

 

- Jésus, tout cela est-il bien correct ?

- Oui, Vassula, c'est exactement comme tu l'as raconté.

Je t'élèverai à Moi aussitôt que tu auras accompli ta mission. Mon Ame languit pour toi. Vassula, écoute Ma Mère.

 

(La Sainte Vierge :)

- Vassula, dis à Ismini combien Je l'aime. Mon enfant, Je lui ai donné cette image de Moi pour attirer son attention et vous conduire dans Mon église. Mes bien-aimées, comme Je vous aime ! Honorez-Nous, Mes bien-aimées. Réparez pour vos frères. Rappelez-vous combien Nous sommes près de vous tous. Vassula, ne te décourage jamais, car Je suis près de toi. Appuie-toi toujours sur Jésus. Ma fille, pense à la Passion de Jésus. Vis pour Lui et glorifie-Le.

- Je ne pourrai faire tout cela qu'avec Ton aide et l'aide de Jésus. Je veux Vous honorer.

- Je vous aime tous ! Bénis Ismini. Je les ai bénis, elle et son mari, dans Mon église.

- Je Te bénis, Sainte Marie.

- Je te bénis aussi.

 

 

5 octobre 1987

 

- Pardonne-moi, Seigneur, pour ma totale indignité, mes défaillances et mes manquements à tout ce qui est bien, car cela T'offense.

- Je te pardonne pleinement.

- Je T'aime, Seigneur très cher.

- Chaque fois que tu Me dis " je T'aime ", Je ferme les Yeux sur ta misère. Je la laisse passer et J'empêche Ma Justice divine de te frapper, Vassula, car en effet tu es misérable au-delà des mots. Tu apaises Ma colère en Me disant que tu M'aimes.

(Jésus m'a paru sévère et j'eus un sentiment de crainte.)

- J'ai peur de Toi.

- Je suis Amour, n'aie donc pas peur de Moi.

- O Jésus, si seulement je n'étais pas si méchante, ingrate et méprisable !

- J'ai pitié de toi et c'est par pitié que Je M'enflamme si rarement contre toi.

- Je sais que je ne mérite pas une goutte de grâce sur moi. Tu as été trop bon avec moi, trop patient. Tu ne T'es jamais mis en colère contre moi, Tu m'as seulement aimée, avec mes fautes. Tu m'as gâtée.

- Vassula, telle est Ma Miséricorde.

- Jésus ?

- Je suis.

- Mon Dieu ?

- Je suis.

- Je Te demande de m'enseigner à T'aimer davantage et comme Tu le désires, afin que Tu m'épargnes et que je T'honore.

- Ma petite, Je suis ton Divin Maître qui va t'enseigner. Ne doute jamais. Ne doute jamais de Mon Pardon.

- Non, Seigneur, je ne douterai pas. Rends-moi digne de Toi, en raison de Ta Grâce et de Ton approche auprès de moi. Permets-moi de Te glorifier. Interdis-moi de pécher et de T'offenser continuellement par mes péchés, Bien-Aimé !

- Bénis-Moi.

- Jésus, je Te bénis. Père, je T'aime.

- Je désire te voir aux Stations de Mon chemin de Croix.

- O Jésus, comment ? Je veux bien, mais comment ? Avec qui ? Qui me guidera ?  !

(Mes yeux se sont remplis de larmes de désespoir.)

- Réserve tes larmes pour le temps qui vient où tu entendras des injures dites sur le compte de Ma Mère.

- O Jésus, aide-moi !

- Ma fille, appuie-toi sur Moi. Laisse-Moi t'instruire. Fais-Moi plaisir en étant docile comme tu l'es maintenant, viens, sois près de Moi. Je t'aime.

- Je T'aime, Jésus, aie pitié de mon ignorance.

- J'ai pitié. Fais Mes délices en Me disant :

" Seigneur, laisse-moi être Ta victime,
la victime de Ton brûlant Amour ;
je désire T'adorer Toi et Toi seul,
étendue sur Ta Croix avec Toi,
sans jamais regarder ni à gauche ni à droite ;
je désire étancher Ta soif
en Te gagnant des âmes ;
je serai victime de Ton Amour.
je T'aime. "

Dis cela !

(J'ai dit cette prière.)

- A partir de maintenant, tu ne quitteras plus jamais Mon Coeur, Vassula.

Choisis, Vassula : ta vie actuelle ou une vie de victime ? Choisis.

- Jésus, je ne veux pas que Tu me quittes. Je veux être avec Toi à Tes côtés.

- Alors tu as bien choisi. Tu Me ressembleras, sois une victime d'Amour. Ma fleur, tu fleuriras sous Ma Lumière.

- Je Te remercie, je Te bénis pour tout ce que Tu me donnes et pour la compassion que Tu as pour moi.

- Aie Ma Paix, Ma fille, n'oublie jamais Ma Présence. Permets-Moi de Me reposer en toi, car c'est là Ma demeure.

- Jésus, Tu me rends heureuse et j'apprends de Toi.

- Ma fleur, Je suis ton Maître et ton Dieu. Viens. Nous ?

- Oui, Seigneur.

 

 

6 octobre 1987

 

(Je me suis sentie pauvre, et je le suis effectivement. J'ai le sentiment de ne pas contenter Dieu, à cause de mon ignorance et de ma lenteur à comprendre. Je ne suis pas contente de moi. Il avait bien raison de dire de moi que je suis " de loin " la plus misérable de Ses créatures. Je déteste raconter comment a commencé cette révélation, parce que je me trouve à parler de moi-même et cela m'est déplaisant, très déplaisant. Mais mes amis et les gens veulent savoir comment tout cela a commencé. Je suis donc souvent obligée de me raconter, et plus je le fais, plus cela me devient pénible, au point que j'ai décidé de ne plus désormais expliquer comment tout cela a commencé, afin d'éviter de me trouver à parler de moi ! Je pense que les gens peuvent se renseigner auprès d'autres personnes. Si c'est de la curiosité, celle-ci ne sera de toutes façons pas satisfaite par mes explications. S'ils veulent lire parce qu'ils croient, Dieu les éclairera. Je ne veux plus être le témoin de moi-même. Je vais tout laisser dans les Mains de Dieu. Il rend possible l'impossible. Je ne serai donc à l'avenir que Son stylo et Sa feuille, Sa secrétaire, une secrétaire enseignée par Lui pour L'aimer et prendre note de Ses Paroles. Je serai Sa tablette.)

 

- Oui, sois Ma tablette en Me laissant graver sur toi Ma Parole. Toutefois, sois tendre, afin que Ma Parole puisse être gravée profondément sur toi.

(Machinalement, je me suis assise par terre, au lieu de rester à genoux. Jésus m'a regardée pour me le signaler, et je me suis agenouillée.)

 

- Je t'aime, Vassula. Ensemble, toi et Moi, nous partageons Ma Croix. Ecoute-Moi, Vassula, tu es la bien-aimée de Mon Ame, n'as-tu pas encore compris ? Sens, sens comme Moi ton Dieu, Je t'aime ! Mon enfant, Mon épouse bien-aimée.

(J'ai senti Jésus m'envelopper en Lui.)

- Ecoute, Vassula, tous les Cieux résonnent de Mes cris. Mon désir est inébranlable. Il a dû atteindre vos oreilles : Je désire de la souplesse. Comment pourrez-vous vous unir si vous êtes inflexibles ? Je désire unir Mon Eglise. Me comprendrez-vous et écouterez-vous Ma Voix ?

- Mon Dieu, pourquoi ne fais-Tu pas connaître Ton message aux autorités de l'Eglise ?

- Embellis Mon Eglise, aime-Moi. Ecclesia revivra !

 

(J'ai discerné une très belle Image de Jésus. Majestueux, Glorifié, Triomphant comme un Roi. Il me montrait Ses Doigts dressés en forme de "V", comme le signe de la Victoire 12.)

 

 

8 octobre 1987

 

- Jésus ?

- Je suis.

- Jésus, je désire réparer pour toutes les injures faites à notre Très Sainte Mère. Je ne supporte pas d'entendre Tes créatures L'offenser, surtout de la part de Tes ministres. Je préférerais voir ma tête rouler à terre pour La défendre.

- Vassula, Je te ferai comprendre combien l'Amour souffre d'entendre ces injures. Que l'on sache que Moi le Seigneur, J'honore Ma Mère. Que ceux qui L'offensent sachent qu'Elle est la Reine du Ciel et que sur Sa Tête, Moi le Seigneur, J'ai posé une Couronne, une Couronne de douze étoiles. Elle règne, bien-aimée, et cela est écrit dans Ma Parole. J'honore Ma Mère, et vous devez L'honorer comme Moi Je L'honore.

Je vous aime. Ma Mère et Moi, Nous vous bénissons.

- Seigneur, le pasteur a nié qu'Elle soit notre Sainte Mère et que nous devions La vénérer. Quand je lui ai dit que c'est Toi-Même qui, de Ta Croix, l'a demandé, il m'a répondu que Tu n'entendais cela que pour Jean, et que nulle part dans la Sainte Bible il est écrit qu'Elle est également notre Mère et que nous sommes Ses enfants.

- Mais, Ma fille, Moi Je te dis à nouveau que Ma Mère est vraiment également votre Mère. Vous êtes Ses enfants. C'est écrit dans Ma Parole et Je le redis pour ceux qui ne le savent pas : l'Ecriture dit...

- Où cela, Seigneur ?

- Dans le livre de l'Apocalypse : lorsque Satan échoua dans sa poursuite contre Ma Mère, il fut en fureur contre Elle et il partit faire la guerre au reste de Ses enfants, c'est à dire à tous ceux qui obéissent aux Commandements et Me rendent témoignage.

- Seigneur, je Te remercie de m'aider.

- Vassula, Je te l'ai dit, Je suis toujours devant toi. Reste petite afin que Je puisse accomplir Mes Oeuvres. Je t'aime.

- Je T'aime, Seigneur, et je Te bénis.

- Nous ?

- Oui, Seigneur.

 

 

10 octobre 1987

 

- Jésus ?

- Je suis.

- O Jésus, je ne savais pas qu'il y avait des Chrétiens qui ne vénèrent pas la Sainte Vierge. J'ignorais leurs sentiments envers Elle. Je ne savais pas qu'il y avait des différences aussi énormes entre Chrétiens. Je ne savais pas que c'était aussi grave.

- Oh ! Vassula, c'est pire que tu penses !

- O Jésus, pourquoi est-ce si grave ?

- Vassula, parce que Mon Corps a été déchiqueté.

Je veux Mon Corps uni !

- Vénéreront-ils alors notre Sainte Mère s'ils sont unis ?

- Oui, Mon enfant, ils La vénéreront.

- Par " ils La vénéreront ", dois-je comprendre que cela va vraiment se réaliser ?

- Je les plierai, Je fléchirai leur genoux et ils vénéreront et honoreront Ma Mère.

- Oui, Jésus.

- Petite, Je ferai revivre Mon Eglise. Viens. Nous ?

- Oui, Seigneur.

 

 

12 octobre 1987

 

(En visite chez quelqu'un, je suis tombée sur un article, dans un magazine, qui proposait une explication scientifique aux phénomènes de la pensée, niant toute spiritualité. Avec des termes tels que dédoublement de la personnalité, subconscient, hypnotisme, suggestion, autosuggestion, suggestion collective, il expliquait que désormais tout événement surnaturel trouve son explication "naturelle". Par exemple, de ceux qui portent les stigmates, il disait qu'ils se les sont eux-mêmes infligés par autosuggestion, ou qu'ils sont schizophrènes, ou qu'ils ont un complexe freudien.

Les gens semblent vouloir toujours trouver une explication logique à tout. De nos jours, il ne pourrait y avoir de prophètes comme Isaïe, car leur cas serait classé au fichier scientifique. Il n'y aurait pas de saint stigmatisé qui n'entrerait dans un répertoire tel que schizophrénie, auto-induction ou autosuggestion. Cela montre, pour moi, qu'ils tentent de rivaliser avec Dieu et de Lui démontrer qu'Il n'est pas Tout-Puissant.)

 

- O mon Dieu, pourquoi ?

- Vassula, nombreux sont ceux qui ne croient pas en Moi.

- Mais je Te demande une chose, et je la pense vraiment. Je Te demande de détruire toutes ces théories et ces enseignements qui essaient de Te faire oublier. Ce sont Tes ennemis. Pourquoi les laisser se multiplier ? Détruis ces théories, sinon ce sont elles qui détruiront notre foi. S'il Te plaît, fais-le 13.

Je le ferai. Ecoute-Moi. Ne t'afflige pas. Ne doute jamais, aie la foi. Ne te lasse jamais d'écrire. Bien-aimée, c'est pour cela que Je viens, c'est parce que Je ne peux plus vous voir égarés. Comprends-tu maintenant, Vassula ? Ma petite, Je veillerai à ce que tu ne tombes jamais.

- Et les autres ? Je ne veux pas voir les autres tomber non plus. Je désire que Tu les soutiennes autant que Tu me soutiens.

- Vassula, Je vous aiderai tous.

(Dieu semblait content.)

 

- O mon Dieu, pardonne-moi pour mes demandes exigeantes. Je suis impulsive, mais je ne supporte pas l'injustice.

Pardonne-moi d'avoir été si directe.

- Je te pardonne, enfant. Dis-le.

(J'avais encore d'autres choses à Lui dire. )

- J'aimerais Te dire qu'en l'état actuel des choses, ces gens, jusqu'à leur dernier souffle, ne seront pas convaincus. Tout au plus, ils classeront Tes Oeuvres sous rubrique " inexpliqué ", mais ils ne diraient pas : " Alors, cela vient de Dieu ".

- Je les convaincrai. Ma Puissance dépasse la leur.

Je vous montrerai à tous que Je suis Omnipotent. Mon Omnipotence sera vue, où que vous soyez. Nul oeil ne pourra La nier. Nul homme ne niera que ce signe vient de Moi.

Bien-aimée, comment apparaîtront alors leurs théories ? Comment alors leurs hommes de science se sentiront-ils ? Qu'adviendra-t-il de toute leur sagesse ? Je leur montrerai à quoi ressemble leur sagesse en présence de Ma Sagesse. J'effacerai de ce monde ce qu'ils croient être la sagesse. C'est une des raisons pour lesquelles Je Me sers de toi, gravant sur toi Mes Paroles. C'est pour pouvoir prédire Mon Plan. Moi le Seigneur, Je Suis, J'étais et Je serai toujours, et il ne vous appartient pas de Me considérer comme n'étant pas. Je Suis.

- O Dieu Bien-Aimé que j'adore, comme je désire que Ton Plan soit pour maintenant, aujourd'hui, ou la semaine prochaine.

- J'accomplirai Mon Plan, Vassula, comme J'ai toujours accompli tout ce que J'ai commencé. Ma petite, prions :

 

Père Bien-Aimé,
je T'aime, je Te bénis,
je Te rends grâce pour Ta Miséricorde ;
rends-moi digne de Toi,
afin que Tu puisses Te servir pleinement de moi ;
utilise-moi comme Tu le désires ;
je T'aime.
Amen.

 

Bien-aimée, Je te bénis. Regarde-Moi.

(Je L'ai regardé.)

- Tu souris

- Ecris-le 14.

- Et quand Tu souris, Tu me montres Tes fossettes.

- Je t'aime.

- Seigneur, je T'aime.

 

 

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 1. En fait, il a fallu treize ans ; la déclaration d'approbation des visions et du culte de Fatima a été faite le 13 octobre 1930 (ndt).

 2. Quand Jésus me dit cela, je pourrais mourir tant c'est beau. Dieu seul peut avoir ce ton.

 3. Je suis avec toi. Signé : Padre Pio.

 4. Par l'écriture.

 5. Le 31 mai 1987.

 6. Sur l'image du Saint Suaire.

 7. J'ai senti le Coeur de Jésus enflammé, débordant d'Amour.

 8. Comme s'il Lui était soudain venu une idée, Jésus S'est interrompu pour me montrer mes chevilles attachées aux Siennes.

 9. En me disant cela, Jésus paraissait très triste. Ma peine n'était rien, comparée à la Sienne. Oubliant ma peine, je voulais consoler la Sienne.

 10. La fête de Notre-Dame du Rosaire, fixée au 7 octobre, avait été, cette année-là, anticipée au dimanche (ndt).

 12. Il est à noter que c'est ainsi que le Christ Pantocrator est représenté sur les icônes : bénissant avec deux doigts de la Main abaissés, l'index et le majeur restant levés. Vassula, interrogée sur ce point, confirme qu'il s'agissait bien d'un signe de bénédiction, mais elle ne l'a réalisé que beaucoup plus tard (ndt).

 13. J'étais à ce point dépassée par tout ce que je voyais que je me mettais à conseiller Dieu sur ce qu'Il devait faire...

 14. J'avais hésité à écrire la suite.