République Démocratique du Congo
Vassula au Congo
du 23 au 27 septembre 2014



   Vassula           

 KINSHASA


mardi 23 septembre 2014 à 14h



Stade Tata Raphaël



  Vidéo       

 KISANGANI


jeudi 25 septembre 2014 à 14h




Esplanade de la Cathédrale



   Vidéo    

 LUBUMBASHI

 

samedi 27 septembre 2014 à 14h

Stade Frédéric Kibassa Maliba


   Vidéo

 

République Démocratique du Congo

 

On ne se fait aucune idée des énormes distances au Congo:

Les tois villes Kinshasa (à l'est, 4°21'S 15°15'E), Kisangani (au nord, 0°30'33''N 25°12'E) et Lubumbashi (au sud, 11°42'S 27°29'E) sont très éloignées les unes des autres:

Kinshasa et Kisangani sont distantes de 1'220km (c'est la distance de Paris à Budapest, et c'est plus que de Buenos Aires à Santiago du Chili)
Kisangani et Lubumbashi sont distantes de 1'380km (c'est plus que de Paris à Alger, ou à Sarajevo, ou encoreà Oslo)
Lubumbashi et Kinshasa sont distantes de 1'580km (c'est plus que de Paris à Kaliningrad (Russie), ou de Montréal à Saint Louis (Missouri), ou de la Nouvelle Orléans à la ville de México)

 

Rapport écrit par Vassula dès son retour

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Quelques nouvelles:

Cela fait tout juste deux soirs que je suis revenue [le 29 octobre] après 24 heures de voyage dans quatre avions différents.

Dimanche 21 septembre, nous avons connu de grands problèmes qui nous ont procuré une terrible angoisse dès que nous [mon accompagnatrice Gethsemane et moi] sommes arrivées [de Rhodes] à Athènes pour nous rendre à Kinshasa via Rome et Addis-Abeba. Il est apparu que nous avions besoin d’un visa et aucune de nous deux n’en avait, pas plus que le père Vincent, également bloqué de ce fait à l’embarquement à Genève. Nous avons été pris de panique et nous avons appelé Ange Mungedi, notre coordonnateur pour le Congo. Ils ont également été pris de panique à l’idée que nous serions incapables de nous rendre au Congo. Ange m'a rappelé la lettre officielle d'invitation au Congo que m'avait envoyée Son Excellence Monseigneur Jean-Pierre Tafunga, Archevêque de Lubumbashi, lettre qu’il fallait alors utiliser. Après de longues discussions à l'aéroport d’Athènes, alors que le temps passait et que cela ne nous menait nulle part, nous leur avons montré la lettre d'invitation officielle de SE Mgr Jean-Pierre Tafunga, dont j’avais la photo dans mon iPhone. Dès lors, il revenait à la responsable principale d’Alitalia d’accepter ou non cette lettre en lieu et place du visa. Heureusement, elle accepta. J'ai alors appelé le père Vincent à l’aéroport de Genève pour lui communiquer cette lettre afin qu’il la montre également, tout en lui disant que si cette lettre ne les fait pas changer d’avis, il lui fallait acheter un autre billet pour Rome et, de là, nous verrions bien ; mais le risque était qu’il perde l’ensemble de son billet pour Kinshasa. Le père Vincent montra à Alitalia la lettre d’invitation ; tout d’abord, ils refusèrent puis, finalement acceptèrent. Mais tant à Athènes qu’à Genève, il nous a été dit que nous rencontrerions le même problème à Rome vis-à- vis d’Ethiopian Airlines. Dans l’intervalle, pendant que nous volions vers Rome, Ange Mungedi avait appelé d’urgence Moïse Katumbi, le Gouverneur du Katanga, pour lui demander d’entrer immédiatement en contact avec Ethiopian Airlines à Rome pour leur demander de nous laisser embarquer. Le Gouverneur demanda qu’on lui communique les numéros des passeports, ce qui fut fait.
À notre arrivée à Rome, nous y avons retrouvé le père Vincent et, lors du contrôle d’embarquement pour Addis Abeba, le même problème s’est répété : l’hôtesse d’accueil d’Ethiopian Airlines nous refusa l’embarquement. Mais elle appela sa direction, laquelle lui répondit qu’elle avait reçu l’aval du Gouverneur du Katanga, que tout était en ordre et que nous pouvions embarquer. La tournée commençait avec de grandes difficultés. Nous avons donc pris place dans l’avion, pour un long voyage sans sommeil qui s’est enfin achevé à Addis Abeba, tôt le matin. Là, nous avons dû attendre quatre heures avant de pouvoir prendre place dans l’avion pour Kinshasa.

À l'arrivée à Kinshasa, lundi 22 septembre, nous avons été accueillis au pied de l'avion par la télévision et les media qui nous posaient des questions, auxquelles j'ai répondu. Puis, tout contents que tout se soit finalement bien passé, accompagnés d’Ange Mungedi, de la télévision et des medias, traités comme des VIPs, nous nous sommes dirigés triomphalement (c’est du moins ce que nous pensions) vers la salle d’accueil des VIPs du hall des arrivées. Là, la personne chargée par Ange Mungedi d’aller récupérer nos bagages revint nous dire qu’un des sacs n’était pas arrivé. C’était le mien. Pour couronner le tout, du fait que le visa encore attendu n’arrivait toujours pas (un responsable dormait dessus), une escouade de policiers a été envoyée à notre rencontre pour nous ramener au pied de l’avion qui nous avait amenés, afin de nous y faire réembarquer pour Addis Abeba.

Sous un soleil de plomb, nous avons attendu durant une demi-heure au pied de l'avion. L’escouade de police, trois hommes et une femme, étaient visiblement très mal à l’aise et se disaient entre eux : «Pourquoi ne peuvent-ils pas tout simplement les laisser entrer, puisque de toute façon le visa attendu arrivera ». Après une demi-heure de trafic d’atterrissages et de décollages tout autour de nous, quelqu'un a crié depuis le bâtiment de l’aéroport que le visa était arrivé. Les policiers exultèrent de joie autant que nous et, plus tard, ils nous ont dit qu'ils avaient été impressionnés par le calme dont nous avions fait preuve en ces moments d'angoisse. Toujours à pied, ils nous ont chaleureusement accompagnés au bureau des admissions, où nous avons rempli les formulaires d’usage. À ma grande surprise, la dame responsable du formulaire et les deux autres dames m’ont demandé de prier sur elles avant que je parte, ce que je fis. Pour les remercier, j’ai fait cadeau à la responsable d’une petite icône (à Rhodes, à tout hasard, j'en avais acheté quelques-unes, authentiques) et j’ai donné des chapelets aux deux autres dames. Elle a bondi de joie en me disant qu'elle avait également reçu, lorsqu’elle était petite fille, des manifestations de Notre-Dame, et que c’était un signe pour elle!

Nous sommes partis, escortés pour notre sécurité par une escouade de police, qui empruntait fréquemment la voie inverse. Mais je me trouvais sans mon sac. Je n'avais rien pour me changer. Je pensais : “dois-je payer ainsi ce succès? En étant dépouillée de mes biens?”
La réunion se tenait le lendemain. Je portais toujours les vêtements que j’avais portés durant tout le voyage en avion : un vieux pantalon kaki et un T-shirt vert kaki! Toutefois, j’avais conservé le petit tube de pâte dentifrice et la petite brosse à dents que j’avais reçus dans l’avion, et ils m’ont été bien utiles.

Le lendemain mardi 23 septembre, sachant que je n'avais avec moi aucun vêtement pour me changer, les dames qui m’avaient accueillie sont allées m'acheter une robe. C'était un somptueux boubou congolais aux couleurs éclatantes. Il m'allait parfaitement, et c’est la robe tout-à-fait locale que j’ai portée lors de la réunion qui se tenait l'après-midi dans un stade.  

Le stade devait contenir environ 5'000 personnes ou plus. Il était 14 heures et l’air était vraiment chaud et humide. À mon désespoir, il n’y avait pas d’ombre, et j’ai dû témoigner face au soleil. Il y avait beaucoup de chants et de danses, surtout au début. C’était très réussi. Les gens criaient de joie. À la fin, les malades m’ont été amenés, et m'ont demandé de m’avancer pour prier sur eux et les bénir, ce que j'ai fait.

Le lendemain mercredi 24 septembre, alors que j’étais toujours privée de ma valise, un jet privé nous attendait à l’aéroport, mis à notre disposition depuis Lubumbashi par le Gouverneur du Katanga Moïse Katumbi, pour nous emmener d’abord à Kisangani, à deux heures de vol ...

À notre arrivée à Kisangani, nous étions à nouveau accueillis au pied de l’avion par une vaste foule enthousiaste chantant et dansant. Étaient là pour nous accueillir, la police, le clergé, les groupes charismatiques et différentes associations chrétiennes. Ils nous ont conduits à un petit hôtel 2 étoiles sur la plage de la rivière, mais également tout près du complexe de la grande cathédrale sur le parvis de laquelle mon intervention devait avoir lieu. Le lendemain, je suis allée dans un magasin pour chercher désespérément à acheter une jupe normale et une chemise normale pour la réunion. Impossible d’en trouver! Finalement, nous avons enfin trouvé une seule jupe et une seule chemise, que nous avons achetées. C'est tout ce que j'ai porté durant neuf jours, outre mon vieux pantalon kaki et mon T-shirt. Jusqu'à ce jour, mon sac reste introuvable...

Durant la nuit, dans l'hôtel 2 étoiles de la plage de Kisangani, j'ai attrapé une bronchite qui ne m’a plus quittée et, jusqu'à maintenant, je suis malade. Il y avait l’air conditionné, réglé sur 18 degrés, mais il n’y avait pas de bouton de réglage. Je ne m’en suis rendu compte que trop tard, lorsque tout le monde était parti se coucher tard, et je ne pouvais pas sortir les déranger. Le lit n'avait pas même un drap pour me couvrir. J'étais congelée et j’ai dû mettre ma nouvelle jupe pour protéger mes jambes frigorifiées. La chasse d’eau des toilettes était hors d’usage. Pas une goutte d’eau ne sortait de la douche et, pendant deux jours, j’ai dû me contenter du mince filet d’eau qui dégouttait du robinet. Gethsemane et le père Vincent avaient de bien meilleures chambres, où tout fonctionnait, et ils avaient des couvertures. À nouveau, je payais...

Le lendemain jeudi 25 septembre, avec ma bronchite, une sensation de faiblesse et une mauvaise toux, ils m'ont conduite à 14h00 au grand rassemblement qui avait déjà commencé dès 10h00. Une foule de peut-être 30’000 à 40'000 personnes était déjà là. Le haut podium, érigé juste devant la porte de la grande cathédrale, dominait largement la foule jusqu’à la rivière ; y avaient pris place de nombreux prêtres et beaucoup de notables. La merveilleuse chorale chantait des hymnes tandis que je traversais l'intérieur de la grande cathédrale pour rejoindre le podium en sortant par la grande porte de la cathédrale. Dans la cathédrale, le Saint Sacrement était exposé, et 6 personnes en adoration entouraient la Présence Réelle dans le Saint-Sacrement durant tout le cours de mon exposé. C’était solennel. Lorsque je me suis montrée à la tribune, la foule devint hystérique. Jamais au cours de toutes ces années de ma mission, je n’avais connu un pareil accueil ! C'était parce que TOUTES les Eglises et tout l’ensemble du gouvernement étaient ouvert à moi et aux messages! Mon allocution était traduite simultanément dans la langue locale, le swahili. Elle fut suivie de manière très agréable, par des chants et danses du pays. Il faisait très chaud et humide, et à peine la réunion était terminée, il s’est mis à tomber une grosse pluie, mais tout le monde était déjà parti! Notre organisateur Ange Mungedi m’a dit qu’il avait remarqué que, durant mes deux heures d’allocution, je n’avais pas toussé une seule fois…

Le lendemain vendredi 26 septembre, nous repartions de Kisangani, toujours escortés par la police, pour remonter dans le jet privé à destination de Lubumbashi. À l’arrivée à Lubumbashi, nous était réservé, au pied de l'avion, un accueil encore plus chaleureux ! Tandis que nous traversions la foule, qui comprenait de nombreux religieux et même un prêtre grec-orthodoxe local, le seul du côté grec-orthodoxe, tous étaient souriants et enthousiasmes, et me criaient ‘bienvenue’. Nous avons été conduits vers un grand minibus à l’épreuve des balles, mis à notre pleine disposition en tout temps par le Gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi. Nous avons été conduits directement au bureau du Gouverneur. C’est un homme jeune, de père grec de Rhodes et de mère Congolaise. Sa sœur est mariée à un Grec! Son neveu parle grec! Il s’est montré très ouvert et très chrétien. Il m'a demandé, avant de partir de le bénir avec ma croix, ce que j'ai fait, et j'ai déposé sur son front quelques paillettes que j’avais reçues du Ciel et que j'avais emmenées avec moi. Il nous avait raconté comment il a été élu gouverneur, alors même qu’il refusait cette position. Après l’avoir quitté, nous sommes allés rencontrer S. E. Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président de l'assemblée provinciale du Katanga. Accueil très chaleureux. Puis, lorsque son entourage est parti, il m’a demandé un entretien privé. Je le lui ai accordé, en lui donnant quelques conseils tirés des paroles de Jésus.

À Lubumbashi, nous étions logés dans un très bel hôtel surplombant un lac. Ce même soir, près de la piscine, on m’a demandé une conférence de presse avec les media et la télévision, pour une séance de questions-réponses, que j’ai accordée. En fait, partout où je suis allée, il y a eu une conférence de presse.

Le lendemain samedi 27 septembre, nous avons été conduits au grand stade de football. Nous étions dans une berline spéciale à l’épreuve des balles mise à ma disposition par le gouverneur, et escortée par la police de sécurité qui nous ouvrait la voie tout le long du parcours. Quand nous sommes arrivés au stade, il était pratiquement plein! et il continuait à se remplir ! Sa capacité est de 50’000 personnes... Depuis deux jours, le maire de Lubumbashi annonçait l’événement à la télévision et à la radio et demandait à tout le monde d’y participer. Il y avait des chorales chantant des hymnes locaux avec batteries de percussions, et la plupart des gens du gouvernement sont venus assister au meeting, le Gouverneur du Katanga Moïse Katumbi avec son épouse Carine, le président de l'assemblée provinciale du Katanga S. E. Gabriel Kyungu wa Kumwanza, les hautes autorités de la police, toutes les différentes confessions chrétiennes, et tous les mouvements charismatiques également, jouant de la batterie, de la musique et dansant... Le Gouverneur et sa jeune épouse se sont avancés pour me saluer. Elle me serra dans ses bras en me disant que les messages lui procuraient une grande crainte révérencielle. Elle était en train de lire La Vraie Vie en Dieu dans son édition française en un seul volume. J'ai entendu dire qu’elle et son mari avaient payé nos billets d’avion, les hôtels, le jet privé et tout, et qu’ils avaient apporté des cartons plein d’exemplaires de ce livre pour les distribuer par centaines gratuitement ! À Lubumbashi, mon allocution était traduite simultanément en swahili par un prêtre. À la fin, nous sommes partis prendre du repos. Ce fut un grand, un immense succès pour Jésus !

Après mon allocution, le personnel de l'hôtel et tous les gens que je rencontrais me reconnaissaient et venaient me demander de les bénir.

Le lendemain, dimanche 28 septembre, nous nous sommes rendus dans une cathédrale. L’officiant a annoncé ma présence.

Nous sommes partis le lendemain lundi 29 septembre. À ce jour, mon sac n'a pas été retrouvé, bien qu’ils essaient toujours de le retracer.

Cette tournée dans les trois métropoles du Congo a été la plus réussie et la plus vaste que j’aie jamais connue durant mes 29 ans de mission. Les stades de football étaient combles, ce qui ne s'était encore jamais produit auparavant où que ce soit.

En Christ,
Vassula
1er octobre 2014

Envoyé depuis mon iPad

 

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Mise à jour 2014-10-21 21:20
Mise en page : 2014-10-04 13:10
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