- Ressourcement biblique -
   
9e pèlerinage oecuménique international
de la Vraie Vie en Dieu
du 25 août au 1er septembre 2013 en Terre Sainte

   
Le 9e pèlerinage oecuménique international de la Vraie Vie en Dieu s'est tenu du 25 août au 1er septembre 2013 en Terre Sainte, berceau de notre foi chrétienne.

Y participaient sept cent pèlerins de soixante pays différents, dont plus de cent prêtres et membres du clergé de dix-neuf dénomination d'Eglises chrétiennes.

Lundi matin 26 août, le rassemblement s'ouvrait par la prière du Notre Père en araméen et par un brève allocution de bienvenue de Vassula, puis par la procession solennelle d'entrée des prêtres et membres du clergé. L'allocution d'ouverture a été prononcée par SE le Cardinal.

Jeudi 29 août, Vassula témoignait par l'allocution ci-dessous.

Le pèlerinage prenait fin le dimanche soir 1er septembre 2013 à Nazareth, après une prière d'action de grâce menée par Vassula.

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Allocution prononcée par Vassula le 29 août 2013 à Jérusalem
lors du 9ème pèlerinage œcuménique de La Vraie Vie en Dieu

Depuis 1985, le Seigneur m’a appelée pour m’enrôler dans Son programme d’Unité, et c’était la dernière chose que j’aie jamais imaginé qu’il m’arriverait dans ma vie. Le Seigneur n’a jamais cessé de me surprendre.

Déjà le 14 octobre 1991 le Seigneur Jésus a dit:
" Ta mission [...] est d'amener Mon peuple sous un seul Nom, Mon Nom, et à rompre le pain ensemble. "

Le message fondamental de "La Vraie Vie en Dieu" est l’Unité. C’est un appel à transformer nos vies en une prière incessante. C’est un appel à passer par un véritable repentir, à nous repentir de notre division, et à nous réconcilier avec Dieu et avec notre prochain. C’est un appel urgent adressé aux Eglises de s’unir dans la diversité. Jésus dit :
"Je t'ai prêché ainsi qu'à d'autres ; ne t'arrête pas là, transmets aussi bien en public que dans les foyers les Enseignements que Je t'ai donnés ; [...] évangélise avec amour pour l'Amour." (14.10.91).
"Unifiez Mes églises ; le vrai chrétien est celui qui est chrétien intérieurement et la vraie Unité est et sera dans les coeurs ; l'Unité ne sera pas de la lettre mais de l'esprit." (13.10.91).

Beaucoup demandent : “Pourquoi Dieu parle-t-Il à notre époque ?” Le Seigneur Dieu vient reformuler Sa Parole et nous rappeler Ses préceptes et Ses Lois. Voici ce qu’Il a dit :  "Dis-leur que le Dieu qu'ils ont oublié ne les a jamais oubliés." (28.01.95 + cf. 27.05.93; 14.12.94).

Notre Seigneur Jésus appelle Ses prêtres et demande à Ses bergers :
"Quelqu'un est-il désireux d'œuvrer avec vigueur et amour pour rebâtir cette Maison chancelante ? Y a-t-il ici quelqu'un qui soit désireux de défendre cette Maison ? Y a-t-il quelqu'un qui comprenne maintenant ce que Je dis ? Y a-t-il quelqu'un dans la Maison du Seigneur, qui soit disposé à étendre le Royaume de Dieu ?" (20.10.98).

"Je désire que Mon Église tout entière soit unie ; ceux qui persistent à rester séparés ont déjà séparé Mon Coeur des leurs ; comprenez la gravité de votre division, l'urgence de Mon Appel et l'importance de Ma requête ; J'ai besoin de vos coeurs pour vous unir et pour rebâtir Mon Église unie en une seule à l'intérieur de vos coeurs ; tout ce que Je demande est l'amour, pour briser les barrières de votre division." (20.10.91)

Feu le Patriarche Œcuménique Athénagoras de Constantinople, qui était si près de réaliser l’unité avec le Pape Paul VI écrivit jadis : "Si nous nous satisfaisons de répéter nos formules, les durcissant contre nos frères chrétiens, alors notre héritage sera quelque chose de mort. C’est le partage, l’humilité, la réconciliation qui nous rendent vraiment Orthodoxes, en détenant la foi non pour nous-mêmes – si nous le faisions, nous ne ferions qu’affirmer alors une confession de foi historique de plus – mais pour l’union de tous, comme les témoins altruistes de l’Eglise indivise."

Dans nos efforts, nous devons être désireux de prier plus ensemble parce que les prières sont entendues et exaucées, tandis que les dialogues ne sont que des paroles. Cela ne signifie pas que nous devons éliminer nos dialogues et nos formules, pas du tout.

Mais qu’est-ce qui est le plus important pour nous, la lettre ou l’Esprit ? Si nous disons "la lettre", alors nous travaillerons comme des administrateurs lorsque nous traiterons des affaires de Dieu, et nous ne serons pas justifiés, pas plus que nous n’achèverons quoi que ce soit, parce que ce sera comme si nous disions à l’Esprit "regarde, je ne suis plus un enfant et je peux marcher par moi-même". La lettre, alors tuera l’Esprit et nous deviendrons de purs administrateurs ne faisant que déplacer des papiers, en quittant chaque rencontre le coeur vide.

Le 14 octobre 1991, Jésus a dit: "Dis-leur que le Cœur du Seigneur est Amour et que le Coeur de la Loi est basé sur l'Amour ; dis à Mon peuple que Je ne veux pas d'administrateurs dans Ma Maison ; ils ne seront pas justifiés en Mon Jour, parce que ce sont ceux-là mêmes qui ont industrialisé Ma Maison."

Alors qu’est-ce qui est le plus important, la loi ou l’Esprit ? Si nous disons "la loi", alors déjà nous jugerons notre frère assis à côté de nous appartenant à l’autre Eglise, tandis que lui, nous jugera déjà, et nous entendrons de chacun de nous: "Nous sommes dans la pleine vérité et nous sommes ceux qui ont raison". Et, à nouveau, nous fragmenterons le Christ et nous n’accomplirons rien.

Si nous commençons par la doctrine et son contenu, là également nous finirons peut-être encore plus séparés et fragmentés, n’atteignant jamais l’essentiel. Je n’entends pas par là que nous devions violer la doctrine puisque la doctrine est l’existence-même de l’Eglise. Mais si, une fois, nous permettons au Saint Esprit de nous conduire par notre manche – au lieu d’essayer de conduire le Saint Esprit – alors le Saint Esprit donnera vie à la lettre et à la loi, et Il nous montrera la véritable doctrine, que Jésus Christ est le seul principe actif en nous en dépit de nos différences en terminologie doctrinale.
Pour cet acte de charité, nous avons besoin d’une intense pauvreté de l’esprit, d’une intense humilité, et un débordement de générosité.  

Alors commençons nos dialogues doctrinaux avec le Saint Esprit. Laissons-Le être celui qui nous guide par notre manche pour nous montrer dans notre coeur que l’essence de la doctrine doit être fondée sur l’amour et l’humilité qui sont les clés de l’unité.

Puis, le 20 mai 1987, le Seigneur dit à nouveau :  "Comment un corps peut-il fonctionner si un ou deux de ses membres sont infirmes ou blessés ou démembrés ? aurait-t-il la même capacité et la même force qu'un corps complet ? Mon Église est Mon Corps ; comment Mon Corps peut-Il fonctionner, s'ils Le rendent infirme ?"

Sept mois plus tard, le 23 décembre 1987: "Savez-vous pourquoi Mes agneaux sont dispersés et Mon Corps mutilé ? savez- vous pourquoi le désaccord règne dans Mon Église ? c'est parce qu'ils ont marché de nuit sans aucune lumière pour les guider ; cherchez-Moi, Moi qui suis la Lumière, et Je vous guiderai ; rejetez votre bigoterie et votre obstination ; soyez doux et humbles ; ouvrez vos coeurs et laissez Ma Sève vous combler ; Je suis votre Bon Berger qui vous aime."

Le 12 avril 1990 : "Si vous Me permettez d'entrer dans votre coeur, Je vous ferai voir Mes Plaies qui Me sont infligées dans la maison de Mes meilleurs amis ; vous serez épouvantés de leur profondeur, et frappés par les nombreuses marques sauvagement infligées à Mon Corps ; les Plaies de Mon Corps sont telles que dans leur bataille, ils M'ont laissé estropié."

Lorsque le Pape François a parlé dans son audience générale du 19 juin, il a dit : "L’Église est le Corps du Christ, mais lorsque les Catholiques se battent entre eux, ou que les Catholiques et d’autres Chrétiens sont en conflit les uns avec les autres, ils font souffrir le Corps du Christ. Ne faites pas souffrir le Corps du Christ par vos divisions et conflits."

 "L’Unité est une grâce que nous devons demander au Seigneur afin qu’Il nous libère de la tentation de la division, des conflits parmi nous, de l’égoïsme et des plaintes les uns au sujet des autres – combien de dommages, combien de maux résultent de ce bavardage,” a-t-il dit; “combien de dommages sont créés par les divisions parmi les catholiques et entre les communautés chrétiennes. Chrétiens évangéliques, Chrétiens orthodoxes, Chrétiens catholiques, pourquoi sommes-nous divisés ? Nous devons essayer d’amener l’unité."

"Priez pour que le Seigneur nous donne l’unité" a-t-il dit. "Prions le Seigneur de faire de nous des membres du corps du Christ, plus unis que jamais au Christ, pour qu’Il nous aide à ne pas faire souffrir le corps du Christ par nos conflits, nos divisions", a-t-il dit.

(Ainsi, le Pape est prêt pour l’unité; le sommes-nous ? Les autres Églises sont-elles prêtes comme il est prêt ?)

Déjà en 1987, le 4 avril, le Seigneur Se lamentait en disant : "Mon Corps est fatigué et blessé [...] Mon Corps est l'Église [...] Je désire consolider Mon Église".

Notre Seigneur n’aurait pas utilisé le mot "consolider" si l’Église était forte et saine, mais nous devons reconnaître qu’en restant divisés, nous avons effectivement affaibli l’Église, nous l’avons rasée jusqu’au sol, au point que plusieurs fois notre Seigneur dit que Son Église est en ruines et que de nombreux membres de l’Église sont proches de la putréfaction.

Lorsque le Seigneur m’a demandé : "Quelle maison est la plus importante, ta maison ou Ma Maison ?", et que ma réponse fut "Ta Maison, Seigneur", Il répondit : "Ravive Ma maison, embellis Ma maison et unis Ma maison". Il n’a pas dit reconstruis Ma maison, mais "ravive" Ma Maison, un terme fort montrant à quel point nous avons endommagé l’Église... C’est tellement déplorable...

Le 2 juin 1987, Jésus m’a demandé de dessiner trois barres de fer debout rigidement les unes à côté des autres. Elles représentaient l’Église protestante,  l’Église catholique romaine et l’Église orthodoxe. Puis Il me demanda de les dessiner à nouveau, mais en faisant se rejoindre les extrémités des barres, et Il dit : "Pour vous unir, vous devez tous plier en vous assouplissant".

Oui, nous assouplir de notre rigidité, rigides comme des barres de fer qui ne plient pas. Après huit jours, le Seigneur m’a à nouveau appelée en me disant : viendras-tu
Me voir dans Mon Église ? Confuse, je demandai : Quelle Église, Seigneur ? De laquelle veux-Tu parler ?
Il répondit : "Toutes sont Mes Églises, elles sont toutes à Moi, elles M'appartiennent toutes et à Moi seul, Je suis l'Église, Je suis la Tête de l'Église. [...] Je suis Un Seul Dieu et J'ai Un Seul Corps, un Corps que les hommes ont estropié ; des pierres de moulins ont endommagé Mon Corps !"

J’ai dit : Mon Dieu, Tu sembles si bouleversé !! Il l’était vraiment !!
Il répondit: "Bouleversé ? ô Vassula ! pourquoi, pourquoi M'ont-ils cruellement démembré ? [...] Mon Corps a mal ; Il a été déchiqueté..."

Dans ce message, le Seigneur nous rappelle qu’Il est la Tête du Corps Mystique qu’est l’Église. Mais nous, nous dans notre arrogance et notre suffisance, nous nous sommes assurés de démembrer la Tête car, sans la Tête, nul ne peut nous dicter ni nous faire des reproches ni nous corriger. Nous avons fait en sorte de réduire le Christ au silence.

Comment pouvons-nous trouver notre chemin et savoir où marcher si nous avons démembré la Tête ? Nous ne pouvons pas dire que nous marchons dans la Lumière puisque nous sommes encore divisés et fragmentés. Le Seigneur a dit le 7 octobre 1991:
"dis-leur aussi combien J’abhorre les coeurs non-sincères ; leurs solennités et leurs discours Me lassent ; dis-leur combien Je Me détourne de leur grandeur et de leur rigidité ; en effet, leur jugement apparaît grand et impressionnant aux hommes, mais pas à Moi ; Je ne peux pas féliciter une Église mourante, approchant de la putréfaction ; dis à ceux qui veulent entendre que : à moins qu’ils abaissent leurs voix, ils n’entendront jamais la Mienne ; s’ils abaissent leurs voix, alors ils commenceront à entendre la Mienne et ainsi ils feront Ma Volonté ; Je suis Unique, cependant chacun d’entre-eux a fait un Christ qui lui est propre ; Je suis la Tête de Mon Corps, toutefois tout ce que Je vois, ce sont leurs têtes, non la Mienne ; dis-leur d’abaisser leurs têtes et ils verront la Mienne ; dis-leur de s’abaisser eux-mêmes afin que Je puisse les élever à Moi."

À nouveau, durant cette même audience générale, le 19 juin 2013, le Pape François a dit : "Et comme tout corps réel," a-t-il expliqué, "l’Église a une tête – Jésus Christ, qui le guide, le nourrit et le soutient" – et si les Catholiques ne sont pas fermement unis à Jésus, la tête, alors, le corps meurt.
"Restons unis à Jésus", a dit le Pape François. "Ayons confiance en Lui, dirigeons nos vies en accord avec son Évangile, nourrissons-nous de prière quotidienne, en écoutant la Parole de Dieu,  en participant aux Sacrements".
La délégation Orthodoxe qui est venue de Constantinople pour rencontrer le Pape François le jour de la fête de St Pierre et St Paul a dit : "l’unité n’est pas un luxe mais un impératif". Le Pape a dit : "la recherche de l’unité entre les Chrétiens est une tâche urgente, une urgence plus que jamais ; nous ne pouvons pas la négliger. Notre témoignage exige que nous soyons finalement capables de proclamer d’une seule voix la bonne nouvelle de l’Évangile et célébrer ensemble les Divins mystères de notre nouvelle vie en Christ".
Le 20 octobre 1990, le Seigneur a dit: “[...] par tes expiations et les ferventes prières que tu M'offres avec amour, tu peux retenir des désastres sur le point d'arriver [...], tu peux éteindre la flambée de colère de Mon Père ;  [...] Dieu peut Se laisser attendrir ; par tes prières, Il peut Se laisser fléchir ; tu peux embellir Mon Église ; tu peux rassembler Mon Peuple sous Mon Nom pour célébrer la Messe autour d'un seul Autel."

Longtemps avant ces paroles du Pape François, Jésus a dit le 19 avril 1988:
"Regarde, quelle sera Ma joie lorsque vous vous rassemblerez autour d'Un seul Autel et qu'autour de ce même Autel, vous Me louerez, reconnaissant vos erreurs, vous repentant de votre rébellion, vous souvenant de Mon Amour pour vous, et vous aimant les uns les autres comme Moi Je vous aime ; enfants, soyez parfaits !"

Et un jour (14.10.91), Jésus s’est écrié encore plus fort:
"Unissez-vous ! rassemblez-vous ! invoquez Mon Nom ensemble ! consacrez ensemble Mon Corps et Mon Sang ! ne persécutez pas le Chemin ! humiliez-vous et pliez pour être capables de vous unir et de Me glorifier ; vous parlez de l'Esprit mais vous n'agissez pas dans l'Esprit ; vous parlez du Chemin mais vous rivalisez pour L'obstruer ! comme vous Me connaissez peu…
Vous invoquez Mon Nom, cependant vous tuez Mes enfants entre le sanctuaire et l'autel ; Je vous dis solennellement : tout cela vous sera rappelé au Jour du Jugement ; pouvez-vous, face à Moi, Me dire en vérité : "je suis réconcilié avec mes frères" ; pouvez-vous dire en vérité : "je ne me suis pas différencié de mes frères sous Ton Saint Nom ; je les ai traités comme mes égaux" ; lorsque vous présenterez votre cas devant Moi, alors Je vous dirai à la face : "allez-vous en ! vous n'avez pas traité vos frères comme vos égaux ; vous avez journellement massacré Mon Corps ; où est votre triomphe ? alors que Je bâtissais, vous démolissiez ; alors que Je rassemblais, vous dispersiez ; alors que J'unissais, vous divisiez !

Cependant, même aujourd'hui, si vous venez à Moi tels que vous êtes, Je peux vous guérir, Je peux vous transfigurer et vous Me glorifierez.”

Si nous restons dans le péché de la division, comment alors pouvons-nous attendre que le Corps du Christ soit reconnaissable en nous si nous l’avons mis dans un état aussi déplorable ? Ne nous transformons pas en matière inanimée ou comme des sépulcres en ne mettant pas en action les Paroles de notre Seigneur. Devenons la parfaite Icône de l’Unité en faisant comme Il dit.

Le 30 juin 1987, le Seigneur a dit : "Vassula, profondément dans Mon Corps, J’ai la pointe de la lance qui pénètre Mon Coeur ; elle y est toujours ; Je désire que la lance soit retirée ; glorifie Mon Corps en établissant la Paix, l'Unité et l'Amour."

Cette manière de parler métaphorique est plutôt courante dans le langage de Jésus. Toutefois, tôt ou tard, Il m’explique sa signification. Il m’a fait comprendre que la pointe de la lance représente notre division. Elle est toujours profondément dans Son Coeur, ce qui signifie au coeur de l’Église. Alors, le Seigneur exprime Sa volonté ; Il dit : "Je désire que la lance soit retirée."
26 ans se sont écoulés depuis que ce message m’a été donné, et la pointe de la lance est toujours dans Son Coeur.

Plus tard (14.11.91), dans un message, Jésus a dit : "Je vous avais laissés avec une seule Église, mais à peine suis-Je parti, à peine ai-Je tourné le Dos pour aller vers le Père, que vous avez réduit Ma Maison à une désolation ! vous l'avez nivelée jusqu'au sol ! et Mon troupeau erre de gauche et de droite… combien de temps encore dois-Je boire la Coupe de votre division, coupe d'affliction et de dévastation?"
 
Toutefois peu importe combien l’Église lutte pour atteindre l’Unité, tant que la Fête de Pâques ne sera pas unifiée et qu’elle ne sera pas célébrée ensemble, notre division demeurera et il n’y aura aucun progrès parce que, depuis des années maintenant, le Christ a demandé à Ses bergers d’unifier les dates de Pâques en nous promettant que si cela est fait, Lui fera le reste pour nous unifier tous dans la diversité.

"J'ai pris sur Moi vos fautes, Je vous ai réconciliés avec le Père et Ma Vie, Je L'ai donnée pour vous ; alors, qu'aurais-Je pu faire de plus que Je n'aie pas fait ?"(20.01.92).
"Et maintenant, Je lance un appel spécial à tous ceux qui sont sous Mon Nom et qui travaillent pour l'Unité et pour la Paix ; Je vous demande de venir à Moi comme un enfant, de Me regarder en face et de Me répondre à ces questions : frères, avez-vous fait tout ce que vous pouviez faire pour préserver l'unité de Mon Corps ?" (10.3.90).
"Devrai-Je, frère, supporter une saison de plus la douleur que J'ai connue année après année ? ou vas-tu, cette fois, Me donner du repos ? devrai-Je, une saison de plus, boire la Coupe de votre division ? ou vas-tu permettre à Mon Corps de se reposer en unifiant, par amour pour Moi, la Fête de Pâques ? en unifiant la date de Pâques, tu adouciras Ma douleur, frère, et tu te réjouiras en Moi et Moi en toi et Je rendrai la vue à une multitude." (14.10.91).

Un jour (27.10.87), alors que j’avais dit au Seigneur que, oui, nous sommes sous Son Autorité, mais que c’est organisé et qu’il y a un système d’appartenance à l’une des Communautés chrétiennes, Il a dit :  "Tous sont pareils à Mes Yeux ; Moi, Je n'ai jamais voulu que Mon Corps soit divisé ; c'est vous qui M'avez démembré ! vous avez décidé de Mon Corps ! vous M'avez estropié…"
J’ai poursuivi en Lui disant :  Mais ne puis-je pas dire que je suis une Orthodoxe ? Je suis une Orthodoxe.
Il a élevé la voix en criant: "Orthodoxes ! Catholiques ! Protestants ! vous M'appartenez tous ! vous êtes tous Un à Mes Yeux ! Moi, Je ne fais aucune distinction."

Manifestement, nous pouvons dire que beaucoup n’ont pas pris au sérieux ces paroles du Christ... Combien peut-on être faux et corrompu ! En dépit des appels de l’Évangile à rester unis, en dépit des incitations de l’Esprit, notre division demeure.

En considérant notre division qui demeure, nous devons admettre que notre humanité a continuellement contrecarré les plans de Dieu, notre ego et notre entêtement semblables à l’entêtement de Pharaon, et notre orgueil, ou nos peurs, nous sommes tous devenus une solide et épaisse barre de fer ignorant les gémissements du Saint Esprit qui nous demande de plier dans l’humilité et l’amour pour nous unir. Nous nous sommes murés chacun dans notre propre royaume.

L’amour manque, a dit Jésus. Cette division est dirigée contre le Christ. Peu importe combien certains d’entre nous voudraient paraître crédibles aux yeux du monde, et peu importe combien de Je vous salue Marie et de dévotions et de Kyrie éléison nous aurons faits, notre résistance à mettre en action la Volonté du Christ avant la nôtre et à nous unir autour d’un seul Autel, est un signe d’abandon à la peur et à la désobéissance. Aussi longtemps que nos coeurs ne seront pas enflammés d’amour pour le Christ et du Feu du Saint Esprit, nous demeurerons comme les ossements desséchés épars de la vision d’Ézéchiel. L’Unité viendra seulement lorsque chacun de nous  commencera vraiment à aimer Jésus Christ.

Cette attitude stérile et cette inaction qui empêchent l’unité vont à l’encontre de ce que le Christ a demandé au père dans Sa Prière lorsqu’Il a dit : “Qu’ils soient un en Nous, comme Tu es en Moi et Moi en Toi, afin que le monde croie que c’était Toi qui M’avais envoyé” (Jn 17.21), et même plus, lorsque nous ne faisons rien pour amener l’unité à l’Église mais que nous restons silencieux, comme des sépulcres dans un vaste cimetière.

Prions pour que les leaders de chaque Église assemblent tous les membres du Corps Mystique du Christ, et avec l’aide du Saint Esprit, lisent les Signes des temps qui nous appellent à l’Unité autour d’un seul Autel, partageant la même Coupe et un seul Pain, et qu’ensemble nous proclamions d’une seule voix qu’il y a "un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême et un seul Dieu qui est Père de tous, au-dessus de tous, par tous et en tous"  (Eph 4.6)

Vassula, Jérusalem, 29 août 2013

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Lors de cette même allocution, Vassula a ajouté qu'elle avait rencontré, en 2012, l'Archevêque de Buenos Aires Mgr Jorge Mario Bergoglio, qui lui avait dit être prêt pour l'unification des dates de Pâques.

Mgr Jorge Mario Bergoglio étant entre-temps devenu le Pape François, Vassula a exhorté les archevêques et évêques présents au pèlerinage à prendre contact avec lui ou avec leurs patriarches respectifs pour faire aboutir cette demande du Seigneur.

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